dimanche 9 octobre 2016

Tikehau, l'île du dépaysement au sable rose

Lors de notre séjour sur Tikehau, nous sommes partis découvrir toutes les merveilles que la nature peut nous offrir, en vélo mais aussi en bateau...

Cet atoll est également appelé "l"île au sable rose". Ce joyau de la nature offre en effet deux palettes de couleurs à ses plages : blanche et rose ! Il faut le voir pour y croire.



Après avoir navigué pendant une grosse demi-heure, nous avons atteint l'île aux oiseaux, l'îlôt Puarua situé au milieu du lagon. C'est ici que vivent des milliers d'oiseaux en toute tranquillité. Ce site protégé est un havre de paix pour toutes les espèces s'y trouvant. Certaines, faute de prédateurs, ne prennent même pas la peine de construire un nid dans les arbres. On les observe à même le sol. Superbe moment !




Par la suite nous sommes allé déjeuner sur un motu privé qui invite à une saine quiétude, une contemplation sans égal dans un environnement unique. Eau cristalline, cocotiers, sable fin, requins à pointe noire, des milliers de poissons. Bref, un motu paradisiaque isolé de tout où l'on se prend pendant quelque heure pour Robinson... Le paradis sur Terre existe vraiment ? Tout est possible.


Le poisson juste péché fut grillé devant nous... et on le mange avec les doigts, c'est encore mieux. Bon, par contre nous avons également attiré toutes les mouches du motu !



Pendant ce temps-là Hinatea nous suit toujours, calme et détendue. Éveillée comme jamais, elle observe tout. Une véritable globe trotteuse. Durant toutes ses vacances, et ce malgré des températures parfois élevées, surtout ici à Tikehau, elle n'a jamais été grognon. Heureusement elle adore boire de l'eau, ce qui nous permet de bien l'hydrater entre deux biberons. Comme quoi, il est tout à fait possible de voyager dans des endroits chauds avec un nourrisson.


Tikehau possède également une curiosité géologique : des blocs de coraux fossilisés et déchiquetés. Ils forment une muraille naturelle et certains blocs s'élèvent à plus de 3 m au-dessus du niveau de la mer. Une légende, celle d'une jeune et belle fille prénommée Hina y est associée : lorsque l'on tapait sur la roche, celle-ci résonnait, ce qui faisait venir les vagues qui remplissaient alors le petit bassin dans lequel Hina, la jeune fille légendaire venait prendre son bain...

Une partie de la cloche de Hina 
Toutes ses merveilles que la nature nous offre, il faut les préserver pour les générations à venir... C'est bien de le dire (et surtout d'agir) mais encore faut-il le voir pour prendre pleinement conscience des enjeux. L'exemple le plus basique du contraste avec nos vies de "métro", c'est l'eau. Sur ces atolls, il n'y a pas d'eau de source, alors ils récupèrent l'eau de pluie. Pensez à ça la prochaine fois que vous laisserez couler l'eau du robinet. On y pense pas toujours car pour nous c'est "normal" d'avoir de l'eau qui sort du robinet et d'avoir la possibilité d'une eau froide ou chaude à convenance. Ici s'ils ne disposent pas de chauffe eau solaire, alors l'eau sera froide lorsque vous irez prendre votre douche (on a beau être sous les tropiques, on apprécie la douche chaude !). Toutes les denrées arrivent par bateau...Alors on oublie vite la viande rouge, les produits frais se résument aux poissons du lagon (midi et soir). Malheureuse est la personne qui n'aime pas ça... On voit la vie autrement, la vie de ces habitants dépend de la nature, ils vivent en osmose. Ils sont heureux de cette vie. Ils nous la font vivre. Un délice d'une vie simple sur un atoll préservé ...


2 commentaires:

  1. Nous entendrons encore longtemps le son des ukulélé, les chansons et les rires de Henere. C'est avec ces habitants que nous avons fait la découverte de la vie réelle des polynésiens vivants sur un atoll perdu au milieu de l'océan Pacifique. Une vrai leçon de vie !

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  2. Magnifique...tt comme ma vahiné 😉

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