lundi 5 octobre 2015

Bora-Bora : La perle du Pacifique (1ère partie)

Après être resté 4 nuits et 5 jours sur l'île de Huahine, nous poursuivons notre route. Aujourd'hui nous partons pour une île mythique. Si l'on dit Polynésie française à quiconque connaît un peu la géographie du Pacifique (personne n'est incollable nous vous l'accordons), on pense directement à Bora-Bora, bien sur ! Eh oui, Bora-Bora est bien une île de la Polynésie française !


Sublimée par le cinéma et la littérature, l’île de Bora Bora évoque le paradis terrestre. Les bleus du lagon et les silhouettes des vahinés dansantes sont devenues une légende.

Notre avion s’est posé sur le tarmac de l’aéroport, situé sur un motu, de la perle du Pacifique en fin d’après-midi. Le ciel était couvert sur l’île principale mais pas sur le lagon et les différents motus que compte l’île. Nous sommes accueillis par du personnel de l’hôtel : « Iaorana. Bienvenue à Bora-Bora» nous dit-il en nous passant un collier de fleurs autour du cou. Ça y’est, nous y sommes ! Nous récupérons nos bagages avant de prendre le bateau qui nous amènera à l’hôtel. Ce dernier est situé sur un motu (en bas à gauche de l'image satellite) en face de la célèbre « montagne» caractérisant l’île. 



Nous arrivons à la nuit tombé sur le ponton de notre hôtel (il fait nuit à 18h)...le Hilton de Bora-Bora. Des bagagistes viennent récupérer nos valises afin de les amener directement en chambre. Une réceptionniste nous fait nous asseoir dans des fauteuils pendant qu’elle récupère notre dossier, petit accueil avec une serviette fraîche au senteur exotique pour nous rafraîchir accompagné d’un verre de jus d’ananas. Puis nous montons dans une petite voiturette de golf et elle nous amène jusqu’à notre chambre ... un bungalow pilotis ! Oui, oui au-dessus de l’eau ! 

Le bungalow pouvant accueillir 4 adultes est spacieux et décoré avec des matériaux locaux. Un salon avec coin nuit, bar et chaîne hi-fi. Une grande chambre avec télévision et bureau. Une salle de bain immense avec quatre vasques, grande baignoire, une douche surdimensionnée ... Des plaques vitrées au sol permettent d’observer la faune sous-marine à l'intérieur du pilotis (et même lorsque l'on prend notre bain !) et à l'extérieur sur notre terrasse. Nous avons un accès direct au lagon via une petite échelle. Nous sommes enchantés.

Vue de nuit
Vue de l’extérieur
Nous prendrons une bonne douche avant d’aller dîner dans un des restaurants de l’hôtel un repas polynésien : poisson cru au lait de coco, sashimi (fine tranche de thon rouge crue), patate douce ... Bref de bonne saveur et surtout très bien préparé ! 

Le lendemain matin c’est sous la pluie, le vent, une très forte houle et le froid (oui nous vous assurons qu’ici il peut faire froid surtout quand c'est un vent du sud provenant de l'Antarctique : glacial !) que nous nous préparons mais nous sommes dépités de cette météo capricieuse (merci El Niño !)! Nous avions réservé un bateau pour la journée pour découvrir à quatre le lagon, l’île principale et les motus ... Compte tenu du temps épouvantable nous décidons d’annuler notre réservation. Nous patientons et réfléchissons aux différentes activités que l’on peut faire sur place. 

Puis 30 minutes plus tard la météo a radicalement changé, laissant place à un temps magnifique. Il était un peu tard pour relouer notre bateau. Nous avons décidé de rester sur place afin de profiter de l’hôtel et du lagon au maximum. Suite aux éclaircies nous visitons l’hôtel, nous sommes sous le charme de ses allés verdoyantes, ces cocotiers (sans noix de coco qui sont soigneusement enlevées afin de prévenir de tout accident !), les arbustes à fleurs de toutes les couleurs, les jardins vert extrêmement bien entretenus. Et quel calme ! 


L'espace repas, détente et le coin piscine à débordement est également des plus relaxant. Le personnel vient nous offrir des gâteaux encore chaud. Nous dégustons un petit cocktail dans ce cadre merveilleux. C'est vraiment difficile les vacances !


Puis nous prenons de la hauteur à travers les allés menant à des bungalows et la magie opère immédiatement. Les décors de carte postale, le mythe n’est donc pas qu’un mythe. Entre ciel et lagon, c'est un voyage de couleurs. Un panneau bien évocateur nous fait sourire : One million dollars view (une vue à un million de dollars). 



Effectivement, quand nous atteignons le site, nous sommes sidérés : du rouge des arbustes, du vert de la végétation, du blanc de plage de sable, d’une multitude de couleur de bleu dans le lagon et au fond l’océan à perte de vue. 


Le soleil capricieux le matin aura finalement bien brillé toute la journée sous une grosse chaleur qui nous a amené à nous rafraîchir dans les eaux translucides (et un peu fraîche) du lagon ...

A suivre ...

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