mardi 6 octobre 2015

Bora Bora : La perle du Pacifique (2ème partie)

Le beau temps est là et la chaleur aussi alors nous profitons du lagon et de la piscine ! Au programme : snorkeling, c’est-à-dire plongé dans le lagon avec masque et tubas où l’on n'a jamais vu autant de poissons nager autour de nous et sans qu’ils aient peur ! Les couleurs et les formes des coraux sont de toutes beautés : rose, bleu, mauve, jaune et rouge ! Nous verrons de nombreux bénitiers notamment de couleurs bleues qui dès que l'on s'approche se referment aussitôt. 

Nous vous laissons admirer cette série de photos prises lors de nos sorties dans le lagon. Nous en avons pris plein les yeux ! Extraordinaire !




Puis, un membre de l'hôtel est venu alors que nous étions sur nos transats en train de sécher avec un petit plouf dans le lagon, nous proposer une petite sortie en catamaran totalement improvisé jusqu’à la barrière de corail. Nous qui en faisons en métropole nous étions ravie de pouvoir en faire également ici, le tout sous un ciel bleu et quelques nuages au loin. Nous apercevrons les îles de Raiatea et Tahaa. Nous savourons une fois de plus, tout sourire. Et, en même temps, il serait difficile de ne pas apprécier ce moment ! Faire du catamaran à Bora-Bora, nous ne l'aurions jamais imaginé (déjà mettre un pied sur cette île mythique était un doux rêve que nous n'imaginions pas réaliser).


Enfin, pour clôturer cette belle journée, nous dînerons au restaurant de l'hôtel après avoir assisté à un splendide coucher de soleil depuis notre bungalow pilotis.


Le restaurant de l'hôtel est construit avec des bois provenant de la Polynésie ou du moins du Pacifique. Il est ouvert de tous les côtés permettant une ventilation constante grâce aux alizés et l'avantage d'avoir d'une toiture haute, c'est qu'en cas de chaleur cette dernière monte. Les lustres sont splendides et monumentaux. Ils sont fabriqués avec des nacres.


A l'extérieur, l'ambiance autour de la piscine respire également un esprit zen après cette chaude journée. Nous déambulons dans l'hôtel histoire de digérer notre bon repas avant de regagner notre pilotis.


Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, le lendemain après deux jours sur place, il est temps pour nous de dire "nana Bora" ! Nous partons la tête chargée de beaux souvenirs. Un groupe de chanteurs locaux avec qui nous discutons se décident à nous jouer un petit morceau en nous passant des colliers de fleurs, lunette de coquillage et chapeaux sur nos têtes pour une séance photo-souvenirs. Mémorable !


Un dernier au revoir à l'île, a son lagon, a ses merveilleuses couleurs, a ses motus ... avant le décollage.


Nana Bora
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En habitant à Tahiti, on nous avait dit que l’on serait certainement déçu de l’île, que c’est une usine à touristes, que l’île à mauvaise réputation (chiens errants méchants et les locaux peu sympathiques, mais ça on ne peut pas juger puisque pas visité) et que l’on est loin de l’authenticité des îles polynésienne. Bora-Bora, ce sont de nombreux hôtels et des touristes «en pagailles» et donc on est bien loin du calme et de l’ambiance authentique des autres îles. 

Qu'en est-il ? 

Certes, on nous parlait immédiatement en anglais dans une île francophone, ce qui est déroutant au départ mais surtout révélateur de la provenance (ou de la non-provenance) de la majorité des touristes... Nous avons trouvé l'hôtel et l'aéroport très calme, mais où est donc le monde ? La sympathie ? Nous avons pu discuter concrètement avec des polynésiens notamment lors de notre sortie en catamaran. Ils sont fidèles à eux-mêmes, la gentillesse polynésienne authentique, et ne sont pas QUE du personnel qui veut vendre (au contraire même !). Hors cadre de l'hôtel, le peu de résidents polynésiens croisés sont également sympathiques. C'est comme partout, il y a des personnes chaleureuses et d'autres non, mais nous n'avons pas vu ses derniers. Il ne faut pas non plus se mentir, le fossé est grand : eux survivent bien souvent (pour rappel les allocations ça n'existent pas ici, rien que cela, ça devrait en faire réfléchir plus d'un), face à des touristes qui sont parfois fortunés. Il faut apprendre à les connaître, être avenant, leur faire juste un signe de la main, de la tête ou un "iaorana" et la barrière se brise radicalement... De plus, autre point important sur lequel on ne se ment pas, un hôtel n'a rien d'authentique face à une pension tenue par des locaux. Ce n'est pas à l'hôtel que vous allez apprendre toute cette richesse culturelle, tout ce que l'on tente de vous faire découvrir... tout ça, s'apprends en discutant avec les locaux, il n'y a pas de mystère ! Et que dire de la beauté des lagons ? Personne ne peut voler la beauté naturelle des paysages enchanteurs que l’on trouve sur cette île (comme sur tant d’autres d’ailleurs). Chaque île a ses qualités et ses «défauts» mais quoi qu’on en dise, un petit weekend à Bora-Bora, c’est tout de même bien plaisant : le cadre est lui absolument paradisiaque. Et si on n'a pas la chance d'aller à Bora-Bora, ou bien que vous n'êtes pas convaincus, il y a un tas d'autres îles (heureusement) qui offrent des paysages de grandes beautés, du calme et de l'authenticité ! 

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