jeudi 8 octobre 2015

Fakarava : l'atoll entre ciel et mer (2ème partie)

C'est pour ses coraux préservés et cette faune et flore si remarquable que l’UNESCO à instauré dès 1977 une réserve de biosphère sur un atoll proche, Taiaro. Son extension a permis à Fakarava et 5 autres atolls d’y être inclu. Ainsi sur la partie occidentale de l’île on ne peut de ce fait rien y construire, ni pêcher. Les hommes se sont par ailleurs engagé à promouvoir un développement durable des îles, des activités comme que le tourisme et l’exploitation des ressources naturelles dont elles dépendent tel que la perliculture et la pêche.

Nous profitons donc de notre présence sur l'île pour aller s'intéresser davantage à cette réserve. Nous montons à bord d'un bateau avec d'autres personnes pour nous rendre au bout de 45 minutes de navigation sur la partie nord-ouest de l'île. Nous atteignons sous un ciel nuageux mais pas menaçant, l'île aux oiseaux : un îlot corallien, balayé par le vent, au milieu de l'immense lagon intérieur de Fakarava.


Autour de l’îlot, il y a ce que l'on appelle un jardin de corail c'est-à-dire des "patates" de corails en continue avec des poissons en pagaille ! Les deux polynésiens qui nous accompagnent nous indiquent qu'en plus il y a un tombant c'est-à-dire une paroi rocheuse suite au jardin de corail dont la profondeur varie mais en général on ne distingue pas clairement (voir par du tout) le fond. Nous nous équipons pour nous mettre à l'eau. Nous allons sans doute en choquer plus d'un mais, mais nous assumons : la mise à l'eau a été difficile, l'eau étant un peu froide !

Nous nageons afin de nous réchauffer. Là, la plongée est féerique : c'est une explosion de couleurs et de poissons. Le tombant est également clairement impressionnant. Nous distinguons les nuances de bleus jusqu'à ne plus voir le fond ! Les massifs coralliens sont exceptionnels. Très rapidement nous apercevons des requins à pointe noire, nous les suivons.




Nous remontons à bord du bateau. Nous atteignons quelques minutes plus tard un motu (îlot) où l'on passera un bon moment. Ici nous accédons à pied à un second lagon intérieur. Une belle étendue de vert et de bleu, d'un agglomérat de coraux formant un sol blanc. Image de carte postale type !


Pendant que nous nous promenons et prélassons dans le lagon, les polynésiens proposant cette sortie préparent un en-cas avec la pêche effectué pendant notre mise à l'eau précédente ... Noix de coco percée afin de boire l'eau de coco, morceaux de noix de coco, banane, ananas, orange ... et du bénitier au jus de citron. Rien que ça ! Le bénitier est un mollusque. Il est caractérisé par une coquille généralement massive. Le corps mou de l'animal, bleu la plupart du temps, dépasse de la coquille et se referme dès que l'on s'approche.


Nous reprendrons le chemin inverse en passant à proximité de la passe nord de l'île où nous seront sérieusement chahutés. Nous faisons de nouveau un arrêt au-dessus d'un jardin de corail avec tombant. Cette fois-ci, l'eau est nettement plus fraiche. Nous ne resterons pas bien longtemps dans l'eau, nous grelottons dans l'eau. Pourtant nous aurons la chance de voir des requins à pointe noire, et un nombre incalculable de poissons multicolores et même des mérous (l'eau étant assez trouble et le manque de soleil ne nous on pas permis de faire de superbes photos sous-marine) !


Nous avons également aperçu deux requins gris qui ont tourné un petit moment en dessous de nous, puis à notre niveau avant de filer dans la pénombre.

Requin gris
Requin gris
Puis nous rentrerons doucement sur la côte. Nous passerons le reste de la journée à flâner sur des transats et sortie canoës. Puis le soir venu les hommes sont allés faire leur séance d'entrainement footing et les femmes lui ont suivi en vélo pendant que le soleil, lui, se couchait sur l'horizon...

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