jeudi 1 octobre 2015

Maupiti à Raiatea : de l'île préservée à l'île sacrée

Après trois jours sur place, il est temps pour nous de dire au revoir à Maupiti et de poursuivre notre voyage. Le propriétaire nous dépose à l'embarcadère sous un ciel bleu éclatant et un soleil de plomb. Nous attendons le bateau nous permettant de rejoindre le motu où se trouve l'aéroport. 

En patientant, l'épouse du propriétaire de la pension en profite pour coiffer Marie de manière totalement improvisé, en lui fait un chignon entouré de sa propre couronne de fleurs. C'est aussi ça la Polynésie, du partage et de l'instantanéité...

Une petite quinzaine de minutes plus tard nous quittons l'île au son des ukulélés d'un polynésien dans le bateau. Après avoir échangé quelques mots avec Rémi, ils se sont rendu compte qu'ils avaient des connaissances communes sur Tahiti. Le monde est petit est pourtant la Polynésie si vaste !


Nous enregistrons nos bagages et moins d'une heure plus tard "Nana Maupiti". Ile authentique, véritable coup de coeur où le monde semble être figé, nous a vraiment conquis. Nous avons déjà dans un coin de notre tête l'envie très forte d'y revenir.

Moins de vingt minutes après le décollage nous atterrissons à Raiatea ... sous la pluie ! Quel changement de temps. Raiatea n'est pour nous qu'une escale d'une nuit, mais pour autant nous allons faire découvrir (rapidement) cette belle "île sacrée" aux parents de Rémi. Souvenez-vous, il y a un an nous étions venue ici quelques jours après un périple en cargo...D'ailleurs nous vous invitons a relire les articles (ci-contre en septembre 2014). Nous avons déjà de merveilleux souvenirs de Polynésie française, riche de découvertes et d'expériences.

Nous prenons possession de notre véhicule et nous commençons à faire le tour de l'île. Les sommets sont sous les nuages, dommage, nous qui avions prévu une petite randonnée pour admirer le lagon commun de Raiatea et Taha'a, puis au loin voir Bora-Bora et Maupiti ... c'est loupé ! Toutefois grâce à la pluie, la nature nous offre un autre spectacle que nous n'avions pas eu l'occasion de voir lors de notre premier passage sur l'île : de fabuleuses cascades fourmillent un peu partout sur les parois des montagnes. Un débit autant impressionnant que bruyant. Superbe spectacle.


L'île ne semble pas avoir bougé d'un pouce depuis un an. Nous nous souvenons de l'île, de ces paysages qui nous avaient tant enchantés, de l'abondance des arbres fruitiers, de notre grande et belle randonnée sur les hauteurs de l'île. C'est ici que nous avions appris les us et coutumes, à reconnaître les plantes et arbres fruitiers ainsi que l'utilisation de la végétation comme médecine douce (et parfois nettement plus efficace que des médicaments). Nous partageons notre petite expérience de l'île sous une fine pluie. Nous atteignons le plus grand marae de Polynésie, là c'est un déluge qui nous attend. Tanpis ... Nous nous contenterons de leur expliquer et leur montrer nos photos qui ne sont pas toute mise en ligne sur le blog. 

Nous bouclons notre tour en arrivant à Uturoa, la principale commune de l'île, où la pluie a cessé. Là aussi des sourires se dessinent sur nos visages, nous repensons à notre arrivée ici en pleine nuit avec le cargo, nous voyons les bateaux-taxi permettant de nous rendre sur la petite sœur de Raiatea, Tahaa, l'île vanille où il n'y a pas d'aéroport. Tout nous rappelle des souvenirs. Nous profitons de notre passage dans la plus grande ville des îles sous-le vent (6000 habitants sur les 12000 que comporte l'île) pour faire un tour dans le marché : étales de bananes, mangues, taros, tomates, choux ... et le poisson fraîchement pêché. La vie bien que paisible est un véritable contraste avec Maupiti ! Quelle agitation ici (et pourtant cela reste très calme) !


Ce soir c'est sur le port de Uturoa que nous mangerons à une roulotte pour clôturer cette journée pluvieuse à Raiatea avant de décoller le lendemain pour la suite de notre voyage.


NB : Nous vous invitons a (re)lire nos articles dans l'historique de octobre 2014 sur Raiatea et Taha'a.

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