samedi 30 août 2014

Petit jeu !

Un petit jeu histoire de vous faire participer un peu plus a notre expatriation !
Par contre, ne vous emballez pas, il n'y a rien a gagner ;-)

La série de photos qui va suivre est une suite d'indices vous permettant de deviner vers quelle destination nous allons nous poser quelques temps en avril 2015.  
Alors, prêt ? 


Alors, alors ?

Nous vous laissons réfléchir !

mardi 26 août 2014

1ère course sur le sol polynésien !

On ne change pas nos habitudes ! 
Sitôt prêts et adaptés à la température, une seule envie : courir ! Les entraînements perso ont repris, souvent le soir, en revenant de nuit (nous vous rappelons qu'il fait nuit à 18h).

Rémi a donc décidé de faire une première course en compétition le 23 août, "La nuit de la course", un 10 kilomètres organisé par l'AS Tamarii Punaruu à 19h. Il s'agit de notre futur club d'entrainement. Nous y avons par ailleurs rencontré un des entraineurs et la présidente. Club d'athlétisme dynamique avec de très bons coureurs ! D'ailleurs le 2ème de la course est un cadet entraîné au club, un bel avenir l'attend à ce rythme-là...

Marie, elle, a décidée de ne pas la faire, elle n'a pas pu suivre son entrainement aussi régulièrement que Rémi, la prochaine course, dans ses objectifs, elle la fera. Elle est donc venue en tant que fidèle supportrice armée de son appareil photo.



Petit clin d’œil a l’entraîneur de l'armée de l'air ici, qui a demandé a porter de temps en temps des maillots "Air", afin d'être représentés. Rémi ayant laissé en métropole le t-shirt de son club (dommage le maillot de Sigean n'aura pas foulé le sol de Polynésie...en attendant l'arrivée de Pierre !), il a donc décidé de porter les couleurs de l'armée de l'air. Heureusement qu'il avait un t-shirt eu lors de sa participation au côté de l'armée de l'air, aux 20 kilomètres de Paris.

Il s'agissait de parcourir 10 kilomètres, 4 boucles avec des passages dans le stade du club d'athlétisme. Le parcours était à moitié faux plat montant et à moitié faux plat descendant. L'environnement n'a pas particulièrement séduit notre coureur ! Et, courir de nuit sans lampe frontale, le chemin était censé être éclairé, l'a un peu déstabilisé. Essayez de courir de nuit, sans lumière, vous allez perdre vos repères, et donc lui a quelque peu perdu le rythme par moments. Le départ n'est pas parti vite, mais un groupe composé de 4 personnes s'est très vite détaché pour faire une course très rapide.

Les 30 premiers ont également fait une course rapide, sans craquer. Aucun n'est parti trop rapidement pour au final se faire larguer. Bref, l'expérience de la course était là, et parmi eux, Rémi !



Lors des derniers 400 mètres (sur le stade), Rémi a accéléré (et oui, on en garde toujours sous le pied !) ce qui lui a permis de doubler 4 personnes.

Il termine finalement les 10 kilomètres en 43 minutes, un peu déçu de sa performance, lui qui tourne autour des 41 minutes habituellement... la fatigue, la chaleur, l'humidité ? Apparemment très difficile de faire son temps habituel ici...

Il a terminé 30ème, 11ème de sa catégorie (Sénior). Nous pouvons l'applaudir ... !

Petite anecdote d'avant course, il y a eu un tirage au sort : 19 lots. Et nous sommes tellement chanceux que le dossard numéro 187 a été appelé ... c'était Rémi ! Nous avons emporté le lot numéro 13, un collier de pierres semi-précieuses !

vendredi 22 août 2014

Moorea - Le tour de l'île en vélo (3ème et dernier jour)

Le 3ème jour, jour du départ, jour du retour chez nous, sur Tahiti. Pour l'heure il est 7h du matin. Nous rangeons nos affaires. Démontons tentes, rangeons nos sacs de couchages et matelas. Tout est prêt. La collègue de Rémi et sa famille avec qui nous avons passé la première soirée, viens récupérer le gros sac à dos de Rémi et tout le matériel de camping. Nous pouvons poursuivre le tour de l'île (encore inconnu) plus légers qu'à l'arrivée !

En attendant sa collègue 
Le tour de l'Île peut se poursuivre. L'unique route depuis le début, donne toujours l'impression de traverser un jardin. La route est bordée de pelouses, de cocotiers, de fleurs comme la fleur de tiaré, les hibiscus, les frangipaniers, de maisons typiques.

Une bien jolie route

Il y a beaucoup moins de choses à voir, mais c'est peut être tout aussi intéressant a découvrir en vélo, c'est plus doux, plus calme que l'autre côte plus "touristique". Nous sommes dimanche et les Polynésiens sont pratiquants. Les églises protestantes et catholiques sont remplies. En traversant les villages, nous entendons des chants, c'est doux et même si nous ne comprenons pas ce qu'ils chantent, nous sourions, c'est joyeux, c'est gai...




Nous poursuivons notre chemin jusqu'au Lagoonarium de Moorea. Pour nous y rendre, nous partons en pirogue en direction d'un motu. Sur place, petit bungalow pour y déposer ses affaires et se reposer à l'abri du soleil, une aire de pique-nique, des kayaks à dispositions, du café/thé/chocolat offert toute la journée, mais surtout l'accès au jardin de corail ! L'après-midi, Moorea et le motu se sont couverts, mais la température reste toutefois hyper agréable, 27°c et l'eau n'en parlons même pas !

La décoration du motu

Des bungalows
Le jardin de corail 
Notre repas (excellent) !
Les poissons, les raies et requins des lagons y sont un tout petit peu nourri (pas grand-chose du tout) deux fois par jour, du coup ils y restent. Cela permet à tout le monde, aux petits et aux grands de faire de belles découvertes du monde aquatique, sans à avoir a plonger avec une bouteille, un masque et un tuba suffisent. De plus, un câble dans l'eau permet de s'y tenir et d'avancer à son rythme, tout en observant ce qui se passe en dessous. Pratique pour les enfants, les personnes qui ne sont pas à l'aise dans l'eau ou avec la nage ou tout simplement cela évite de se fatiguer à nager, nager et nager (parce qu'il y a pas mal de courant par endroits, et nous avons a plus reprises fait du sur place, alors l'aide du câble peut être précieuse) !

Lorsque nous étions près du bord, au début et que nous avons vu un requin arriver, ni une ni deux, nous avons plongé. Ils sont tout simplement fascinants. Ils sont beaux, ont une élégance, qu'on ne peut pas définir, c'est agréable de les voir nager avec douceur. Alors allez-y sans crainte. Il s'agit de requins à pointe noire, des requins des lagons, qui se nourrissent de petits poissons et non de bonnes chairs humaines, en plus ils ne sont pas très grands, au maximum, 1.60 m à vue d’œil.


Vous remarquerez au fur et à mesure des articles que nous portons des chaussures dans l'eau lorsque nous n'avons pas de palme, tout simplement parce qu'il existe notamment des poissons pierres qui se confondent donc avec des pierres et une fois que l'on marche dessus ils injectent un venin qui peut être mortel ... donc prudence !




Le poisson amoureux de Marie ... il la suivait partout !
Une raie très curieuse !
Nager parmi un banc de poissons ... 



Des raies !

Requins a pointe noire
Requins a pointe noire

Encore plus proche !

Et même en dessous de nous !



Nous avons également plongé lorsque le nourrissage n'avait pas lieu. Les poissons, raies et requins restent tout de même présents, mais sont bien moins nombreux ! Mais le mieux, c'est qu'à ce moment-là, il n'y a aucune personne dans l'eau et ça c'est top !

Quelques vidéos ont été faite et sont parfois bien plus parlantes et merveilleuses ! Nous allons les mettre d'ici quelques jours sur l'article (débit et volume internet faible ici).






Toutes les bonnes choses ont une fin ! Il était temps de se remettre en route, de retourner sur Moorea, de reprendre nos vélos et filer vers l'embarcadère. Nous avons patienté et comme au départ de Papeete, avec l'affluence, il y a eu du retard. Au retour, nous nous sommes mis sur le pont du bateau, afin d'apprécier davantage la traversée et l'air frais (relatif) marin ! 

A Moorea, avant le départ !
Au revoir Moorea ! Nous reviendrons très vite !
Tahiti ... nous revoilà !
A notre arrivée, nous avons récupéré nos vélos et nous avons fait de nouveaux 7 kilomètres pour rentrer chez nous, heureux de ce superbe weekend passé sur le "Lézard jaune".


Si l'on doit résumer Moorea ? Comment la résumer ? Nous avons été transportés. Déjà sur Tahiti, la qualité de ces paysages en comparaison à l'environnement métropolitain subjugent toutes personnes arrivant de métropole ou même d'ailleurs. Là, à Moorea, c'est le choc.  La nature y est sauvage et préservée. Pas de lignes électriques en vue, des côtes fleuries, des jardins aux mille couleurs et mille senteurs. Les rouleaux se brisant sur la barrière de corail. Le sable doux, blanc, chaud. Une eau à 29°c avec une multitude de poissons multicolores qui tournent autour de nous alors que l'on est qu'à deux mètres du bord. Les raies qui viennent se frotter nos jambes et les requins à pointe noire qui s'approchent. Tellement beaux, fascinants et gentils. Une envie, en revoir encore et encore !

Les polynésiens toujours aussi fidèle à leur réputation : chaleureux, constamment souriants, serviables et tellement sympathiques ! Ils n'hésitent pas à te faire signe, parce que tu passes en vélo devant leur maison, et te dire "Iaorana" (Bonjour). Te saluent avec le signe des surfeurs, à la cool, et t'encouragent encore et encore sur ton vélo.

Le soir c'est au son des ukulélés, des feux et des hinanos (bière locale) que nous les retrouvons en bord de route. En métropole, nous trouverions ça peut être louche, des gens assis avec une bière à la maison, à chanter. Ici, c'est comme ça, les Polynésiens sont bons de nature, tout est naturel chez eux, ils vivent et profitent tout simplement de la vie.

Cette île donne une idée de ce que la nature encore vierge peut procurer et surtout donne une idée de l'attachement des Polynésiens à leur terre. Le dépaysement ici est grand alors même que nous sommes à quelques minutes de Tahiti...

Un air de vacances ... une vie douce et tranquille propre aux îles du Pacifique sud.

jeudi 21 août 2014

Moorea - Tour de l'île en vélo (2ème jour)


Après une première nuit un peu agitée : un groupe de jeunes adolescents également sous tente ont parlé une grande partie de la nuit. Une fois qu'ils se sont plus ou moins endormis, un coq s'est mis à chanter à 1h du matin, ce qui a réveillé tous les autres et donc on a eu le droit à un "beau" concert ! Puis un chien vers 4h du matin s'est mis à aboyer et tous les autres chiens du quartier lui ont répondu ! C'est la Polynésie. C'est comme ça partout ! On s'y fait !

Réveil vers 6h30. Nous nous préparons et allons sur le sable. Nous installons un paréo et nous prenons notre notre petit déjeuner. Le soleil se lève, les couleurs sont splendides. Rémi en profite pour faire quelques photographies. Nous marchons sur le sable, longeons maison, hôtels et restaurants. Nous sommes les seuls à profiter de ses premiers moments du jour.

A peine réveillés ...


Attention ça glisse !


Aujourd'hui, le temps est merveilleux, pas un nuage en vue ! Nous décidons de reposer nos jambes (et nos fesses). Nous allons louer un petit 4x4 "cheveux au vent", pour quelques heures, histoire de refaire le parcours de la veille effectué en vélo et une petite incursion sur les hauteurs de l'île.

Notre 4x4 les cheveux au vent !


La première étape de cette escapade est le Belvédère. De là, nous avons une vue imprenable : le mont Rotui en face de nous, à droite la baie de Cook, à gauche la baie d'Opunohu. Tout autour, la cuvette du volcan. Pour le petit cours d'histoire, en réalité, le nom de "baie de Cook" est inappropriée, car le capitaine Cook mouilla avec sa flotte dans la baie d'Opunohu. Nous sommes en pleine saison touristique et il y a un peu de monde au niveau du Belvédère, beaucoup d'Américains, des Italiens et des francophones.

Le Mont Rotui et la Baie d'Opunohu

Le Mont Rotui et la Baie de Cook 
Lorsque nous redescendons, nous faisons une halte aux sites archéologiques de la vallée d'Opunohu, en visitant (libre d'accès) le marae Teffarahi et de Tefaarahi. Le marae est un lieu de culte. Il s'agit donc de vestiges de lieux de culte, d'habitations ou encore plates-formes de tir à l'arc.

Un peu plus bas, c'est le lycée agricole d'Opunohu. Nous faisons encore un arrêt. Nous y avons visité gratuitement les plantations tropicales en suivant un sentier (1h30 de marche tranquille) dans un superbe cadre depuis l'intérieur de la caldeira et sous une chaleur étouffante (pas d'air).


Premier plan : Ananas
Nous y découvrons des arbres fruitiers et un parc botanique fleuri (pardonnés nous, pour les noms qui sont pour l'heure encore presque tous inconnus). Nous pouvons (enfin) voir comment pousse les ananas, sur un "arbuste" appelé ananas (et non ananasier). Les paysages nous coupent le souffle, c'est merveilleux, nous marchons à travers des champs, sur une terre riche, presque noir, au pied de pics rocheux, des murailles montagneuses. Impressionnant ! Nous sommes littéralement tombé amoureux de ces montagnes, nous reviendrons y faire de belles randonnées.


La fleur de tiaré, servant a faire le monoï

Lorsque nous reprenons le 4x4, nous empruntons la "route des Ananas", appelé ainsi parce que la culture de l'ananas s'est répandue dans la vallée grâce à la qualité des sols et surtout l'ensoleillement. Pour la petite histoire, suite à une surproduction, une usine de jus de fruits a été construite sur Moorea, "Usine Rotui". Aujourd'hui, ils y produisent jus de fruits, alcool ou encore des confitures. Nos bouteilles de jus de fruits viennent donc de Moorea (Orange/Multifruits/Ananas/Banane-Vanille etc). Cette usine se visite, nous la ferons une prochaine fois.

La route des ananas

Il y a bel et bien qu'une seule photo !
Nous longeons la côte d'une traite jusqu'à proximité de l'hôtel Sofitel, à quelques kilomètres de l’embarcadère. De là, nous avons une vue sur Tahiti, mais le soleil, de face, nous facilite pas la prise de photos. En contrebas, un hôtel avec des bungalow sur pilotis, avec une eau turquoise, l'image même de la carte postale.

Vue sur Tahiti

Complexe hôtelier de luxe sur pilotis

Puis nous revenons sur nos pas, doucement en faisant des haltes, de temps en temps.

Plage de Temae
Plage de Temae
Plage de Temae


La baie de Cook
La baie d'Opunohu
Nous rendons le véhicule de location, puis nous allons nous reposer sur la plage privée du camping. Nous faisons un peu de masque et tubas, mais le courant à cet endroit rend les fonds marins très troubles et les poissons se font rares. 


Tel un poisson dans l'eau (ou presque) !


Nous nous "contentons" du coup d'avoir les jambes dans l'eau, un livre à la main. Parfait !

Elle est vraiment difficile la vie ici !
Nous assistons une fois de plus au coucher du soleil, puis nous passons la soirée, au restaurant avec un collègue de Rémi et son épouse. Nous y passons un bon moment à savourer les bons mets polynésiens : Cocktails suivis du saumon des dieux à la vanille et crème brûlé à la vanille de Polynésie. L'heure de rentrer viens, nous reprenons nos vélos, et c'est à la lumière de nos vélos que nous rentrons au camping, pour entamer notre seconde nuit sous la tente.