jeudi 25 septembre 2014

Voyages voyages !

Pas d'articles pendant une dizaine de jours. 

Nous partons en vacances ! 

Et oui, même sur un petit bout de paradis, il est possible de s'échapper encore plus loin vers des destinations plus dépaysantes.

Nous allons à la découverte de notre archipel, l'archipel de la société.
Nous allons à Raiatea, l'Île sacrée, puis sa petite sœur, Taha'a, l'île Vanille !



Au programme ... Surprises ! 

Sachez juste que l'on ne fera jamais rien comme tout le monde et que l'on a prévu de bien jolies choses ... et pas beaucoup de repos !

A très bientôt !

Nana !

lundi 22 septembre 2014

La vallée de Papenoo

Aujourd'hui, un article loin des clichés des plages de sable blanc et des lagons turquoise. Comme nous vous l'avons expliqué lors de précédents articles Tahiti est d'origine volcanique. Nous le savions et rien que de parcourir le Mont-Marau (souvenez-vous la randonnée dans les nuages), nous nous étions rendu compte des parois abruptes et verdoyantes de ses terres. Sur Tahiti, il y a de très nombreuses vallées, une soixantaine en tout. Une des plus grandes est celle de Papenoo, à l'est de Papeete.

La Papenoo est la plus importante rivière de Tahiti. Elle prend sa source au centre de l'Île de Tahiti Nui. Le débit varie considérablement en fonction des pluies et autant vous dire qu'ici quand il pleut, c'est un déluge ! Nous sommes sous les tropiques, il est bon de s'en souvenir vous comprendrez pourquoi plus loin dans la lecture. La vallée de Papenoo est accessible via une route carrossable. Elle permet d'accéder au cœur de Tahiti, d'atteindre le pied des plus hautes montagnes et surtout d'aller au coeur même de la caldeira d'un ancien volcan. 

Montagne, paysages a coupé le souffle, randonnées, cascades, fleurs ... il ne nous en fallait pas plus pour aller à la découverte de cette vallée. Nous avions par ailleurs eu quelques aperçus lors du Raid de Tahiti qui s'est déroulé là il y a quelque temps (Trail de 21 kilomètres où Rémi a terminé 24ème !).

Avant de pouvoir la faire avec notre 4x4, nous avons donc décidé de faire une excursion organisée pour la journée avec un guide. Rien de tel pour découvrir les 1001 facettes, histoires et légendes de cette terre sacrée.

Trajet que nous avons fait ici en bleu dans la vallée de la Papenoo
Pour la petite histoire, avant nous pouvions traverser l'île. Un Tahitien refuse que l'on passe sur ses terres et donc la traversée ne peut plus se faire (pour le moment).


En partant de Papeete, il faisait beau, mais plus nous nous approchions de la vallée, plus, le plafond nuageux était bas et chargé ! La pluie (et donc nos amis les moustiques) ! Rien d'étonnant, ici la météo peut vite changer, et surtout d'une vallée à une autre ! Nous avons donc profité ce dimanche, d'un paysage de montagnes tropicales sous la pluie (au départ !). 

Du début jusqu'à la fin, la route connaît des portions compliquées en raison du relief : montée et descente à 15% et même une portion à 20 % : impressionnant !

Descente raide ...
La vue depuis la vallée est extraordinaire. Les Polynésiens ont utilisé la puissance de l'eau pour y créer des barrages hydroélectriques, en tout, 4 barrages sont présents dans cette vallée. Pour autant, nous n'avons pas eu l'impression que cela dénaturé totalement le site. 



Le temps se dégage petit à petit
Le ridicule ne tue pas ! En tout cas bien utile nos ponchos : pas mouillé et pas piqué !
N'est ce pas enchanteur ?
Tout au long du parcours, nous avons fait des arrêts et eu droit à de nombreuses explications sur la faune et la flore et leurs utilisations. Ici "rien ne se perds, tout se transforme": racines, branches, troncs, fleurs et feuilles, pour la médecine, les maisons, la cuisine ou pour les costumes traditionnels. Les Tahitiens aiment cette vallée et la préservent. Le weekend ils y viennent bivouaquer, s'y baigner, passer un moment entre amis et en familles. Nous les croisons avec leurs boules de pétanque, les hinanos (la bière locale) et grosses glacières et la musique. Un moment a eux. La vie ici, tout simplement...




Nous avons fait une halte au "Fare hape" qui illustre bien l'organisation de l'habitat ancien de la haute vallée de Papenoo, et qui surtout nous a donnée envie de chausser nos chaussures de randonnées, avec nos gros sacs à dos, de partir à l'aventure et de venir y séjourner une nuit.




Nous avons fait une halte au relais de la Maroto qui est le seul hôtel-restaurant de la vallée. Nous y avons mangé un plat type Polynésien : Poisson crus au lait de coco ; Poulet aux épinards, au lait de coco ; chips et riz. En dessert une glace vanille et chocolat. 


Après le repas, le soleil était là, chauffant, brûlant même, tel qu'on le connaît ici. Là, un autre spectacle s'offrait à nous. Les couleurs étaient vives, le cœur du volcan nous dégage toute la beauté de ses montagnes aux parois abruptes striées d'une multitude de cascades qui jaillissent lors de pluies, ses nombreuses crêtes tranchantes, les pics ... Bref la nature est là, belle, harmonieuse et somptueuse de générosité ! Nous étions vous l'imaginez bien, ravie de voir ça !


Toujours heureux !
Parfois les commentaires ne suffisent plus ... Nous vous laissons admirer ces paysages d'une grande beauté !







Nous imaginons les nombreuses cascades qui jaillissent de ces montagnes lors des pluies ...
Nous avons continué notre périple, avec quelques passages à gué. Ici il n'est pas rare, d'avoir des routes submergées par les eaux en cas de pluie. Pour savoir si l'on peut traverser, il y a des repères peints sur des plots : vert, jaune et rouge. En fonction du niveau de l'eau nous pouvons passer ou non : Vert, pas de soucis nous pouvons passer, jaune, prudence puisque l'eau est présente sur la route, et rouge interdiction de passer, très dangereux. Et comme ici, la météo change vite une rivière peut en quelques minutes se transformer en un puissant torrent et tout submerger.

Les bornes ... et la route souvent submergée.
Au retour nous nous arrêtons à un marae, qui nous vous rappelons est un lieu de culte, où nous trouvons quelques offrandes de colliers de coquillages.
Orchidée sauvage
Une des nombreuses cascades
Nous terminons cette excellente journée en longeant la côte jusqu'à Papeete avec un magnifique coucher de soleil et un ciel totalement dégagé (très très rare) laissant une vue splendide sur les montagnes de Tahiti et surtout sur le Diadème (pas de photo pour l'occasion !). 

Papenoo
Vue depuis Mahina



En résumé, une journée parfaite et ce malgré les averses (et les moustiques) le matin. Des paysages fidèles à nos attentes et même mieux que cela : époustouflants. Pour nous, amoureux de la nature et passionnés par les montagnes nous ne pouvions pas rêver de meilleurs panoramas. Ces paysages enchanteurs qui ont fasciné bien d'autres personnes avant nous mais surtout les explorateurs tels que Cook et Bougainville. Nous nous lassons pas de ces moments et de sourire continuellement. Ces moments si précieux que nous savourons encore et encore. Cette chance d'être ici...Le bonheur tout simplement !

lundi 8 septembre 2014

Mission à Moruroa

Voici un article sur Moruroa, où Rémi est parti pour une mission quelques jours. 

Tahiti - Moruroa
Moruroa est un atoll situé au Tuamotu. L'atoll est connu pour y avoir été le lieu des 138 essais nucléaires français. Il est situé en Polynésie Française mais ce petit bout de terre appartient à l'état français et non polynésien.

Lors de la grande période des essais nucléaires, militaires et leurs familles - femmes et enfants - vivaient tous là. C'était une ville avec des milliers d'habitants avec des activités nautiques, des écoles, un collège. Bref, une vie normale. Aujourd'hui il n'y a plus personne, seuls des militaires en mission (sans les familles) y sont en permanence.

A noter que de tous les essais nucléaires dans le monde seul l'Etat français effectue des surveillances sur ses sites de la radioactivité, de l'évolution de la géologie, de la faune et de la flore suite aux essais nucléaires.

Il reste tout de même un atoll avec un lagon où l'on peut y voir raies, poissons et des tortues et même des baleines.

Vue satellite de "Moru"

Voici en photos l'île. Pour des raisons de sécurité, vous allez voir peu de photos de bâtiments (même à l'abandon), puisque l'île reste tout de même un site militaire. Plus rien ne ressemble à la grande époque des essais, puisque l'armée a démantelé quasiment tous les bâtiments et faré (maison).

On a l'impression d'être dans une île où il n'y a plus de vie, où la nature reprend ses droits (l'armée laisse faire, mais entretient tout de même l'île), et où subsistent par endroits des escaliers, des stops, nous rappelant la vie d'avant. Une sensation d'être dans un monde post-apocalyptique, comme nous pouvons le lire dans des livres, voir dans des films de sciences fictions ou des jeux vidéo.

Sur le lagon

D'anciennes routes

L'Océan Pacifique et le lagon

Vestige d'un bâtiment

Une route

Une plage au bord du lagon

Passage piéton, un des signes de la vie d'avant

Des escaliers qui devaient menés certainement a des farés

Les bas-côtés sont tout de même entretenus

Un stop, mais pas de route, les arbres repoussant a même le béton


mardi 2 septembre 2014

Des semaines chargées : boulot, journées maéva, sports et ... réponses au petit jeu !

Nos semaines sont bien remplies, bien chargées, pour le moment depuis notre arrivée, nous n'avons pas eu, une journée entière de repos ! Parfois ça n'est pas l'envie qui nous manque, mais que voulez-vous tout nous attire !

Comme nous vous l'avons déjà dit, Rémi commence ses journées en général à 6h30 ou plus tôt selon si l'avion vol ou non. Il termine à 16h10, encore une fois conditionné par l'avion, il peut terminer plus tard (si permanence d'après-midi). Vous suivez toujours ? Pendant ses journées, si l'avion est parti, il peut faire du sport. Rémi en tant que passionné savoure ! Il fait donc régulièrement en plus de son travail de longues séances de sport avec des collègues et le moniteur de sport de l'armée de l'air. Piscine (pas de barbotage, ils font des exercices), entraînements course à pied type "trail", exercices de sauvetage dans le lagon en treillis avec chaussures (pour passer inaperçu sur les plages s'est loupé !). Mais une fois terminé ces entraînements il doit continuer de travailler. Parfois la fatigue se fait sentir ! Le retour à la maison le soir en vélo et la superbe côte sur les 200 derniers mètres l'achève (presque). Mais que voulez-vous, il aime ça par dessus-tout !

Pendant ce temps Marie, prépare la popote à l'appartement, fait le ménage, trie les papiers, va à droite à gauche pour l'administration (banque, chercher la nouvelle carte grise définitive, aller à l'assurance pour notifier cela) et fait les comptes ! Une vraie "housewifes" ?! Non, a part ça, elle prépare soigneusement les prochaines escapades, cherche les bons plans, les hébergements, les activités et encore et toujours du sport : les chemins de randonnée a faire ! Elle continue a voir ses amies faites ici et elle a d'ailleurs participé aux journées maéva.

Les journées maéva, qui veut dire "bienvenue" en Polynésien, sont des journées d’accueil organisé par l'armée pour tous les conjoint(e)s des militaires nouvellement affectés sur le fénua. Ces journées ont lieu juste après la rentrée scolaire (ici l'école reprend mi-août). C'est l'occasion pour l'armée de nous présenter une nouvelle fois le territoire, les forces armées sur le territoire et l'explication du pourquoi sont-ils ici, les démarches administratives (pour les retardataires qui n'ont rien fait avant le départ de métropole, ils n'ont peur de rien eux !), les risques sanitaires (les moustiques, poissons pierre etc.), la vigilance (accidents, vols, alertes tsunamis ou cyclone) etc.

Bref, deux journées de "blabla" qui peut être utile de rappeler. Cela peut sembler long, mais lorsque l'on est dans une salle et que l'on a l'océan Pacifique dont les vagues viennent se casser sur la plage de sable noir, à 20 m de nous, on se dit que l'on est tout de même bien ici !

Ces journées sont également l'occasion de faire quelques connaissances, de partager quelques premières expériences (et bon plan), mais aussi le moment de connaitre les activités que proposent des clubs militaires.
Pour celles qui décident de ne pas travailler, et celles en attentent d'un emploi, ça peut bien occuper leur journée ! Il existe tout de même quelques activités (sportive) le soir.

Alors quelles activités peut-on faire ? 
  • Peinture sur paréo,
  • Peinture sur porcelaine,
  • Tifaifai, (sorte de grand paréo qui peut servir de couvre lit par exemple),
  • Pliage de feuille de pandanus (pour faire des sacs par exemple),
  • Tableau de sable, 
  • Bijoux, 
  • Patchwork etc.

Les avantages : 
  • activités basées sur la culture locale,
  • les sessions ne durent pas longtemps, ce qui fait que l'on peut faire plusieurs activités par an  - Limité a deux par sessions - (si l'on a envie de tout tester ou s'il n'y a plus de place dans une des activités proposées)
  • les rencontres (et c'est important pour bien passer un super séjour ici, parce que la famille et les amis sont a 17 000 kilomètres) !

A l'année, il existe d'autres activités comme les cours d'anglais. Des sports sont par ailleurs proposés comme le yoga, le fitness, la plongée etc. Marie s'est donc inscrite au club. Elle a payé sa cotisation. Il ne lui reste plus qu'a s'inscrire aux activités qui auront lieu (pour celles qu'elle a choisies) sur la base aérienne, où Rémi travaille. Elle va par ailleurs s'inscrire à la bibliothèque de l'armée parce que l'achat de livre est du luxe : dommage pour ceux qui dévorent les livres comme nous deux ! A titre indicatif, le dernier roman de Marc Levy, regardez combien il coûte en métropole, ici c'était plus de 4200 francs en librairie (plus le prix exact en tête) ce qui fait environ 35 euros (minimum).

Une fois les journées maéva terminés, il y a eu en fin d'après-midi, un cocktail de bienvenue où cette fois les militaires étaient conviés en tenue blanche, ainsi que deux spectacles de danses polynésiennes et marquisiennes. Pour cette dernière, il s'agissait des mêmes danseurs que nous avions vus lors de notre repas à l'hôtel Intercontinental (cf article en juillet 2014). Nous avons fini notre soirée aux roulottes sur le port de Papeete avec des amis.

Rémi en "petit blanc" au cocktail

Entre-temps, nous avons également repris l'entrainement auprès de notre club d'athlétisme a raison de plusieurs séances par semaines : exercices sur pistes, entrainement hors stade et trail. Voici d'ailleurs quelques photos lors d'une séance d'entrainement que nous avons faite tous les deux, un samedi matin aux aurores : 1h10 de montée (très raide) où nous marchions la plupart du temps à allure rapide (c'est aussi ça le trail) et 33 minutes de descentes (très, très) rapides.
Aie les cuisses !


Lorsque nous ne sommes pas au travail ni aux journées maéva, ni avec nos ami(e)s/collègues, ni au sport que faisons-nous ? 

Nous nous reposons pas ... en tout cas, pas encore ! 
En effet, la semaine dernière nous sommes allés au salon du tourisme, mais pas n'importe lequel : celui de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie ! Oui ! Nous avions en tête de faire un des deux pays depuis bien longtemps ! Bien longtemps avant d'apprendre la mutation. Nous l'avions même envisagé en voyage de noces en trekking (un peu fou sur les bords de randonnées).

Nous parlons donc de ... La NOUVELLE-ZELANDE ! Si l'on repense aux indices de l'article a ce sujet : un passeport, "Lord of the rings" autrement dit Le Seigneurs des Anneaux de Tolkien qui a été tourné en Nouvelle-Zélande, et enfin les kiwis qui sont des fruits mais pas seulement, c'est également un animal endémique et emblème du pays !

Nous avons donc été acheter nos billets d'avion vers Auckland et réserver notre ... camping-car ! A l'aventure encore et toujours !

Destination le pays des All Blacks en avril 2015 pour 3 semaines (dommage il n'y aura pas de match sinon les deux amateurs de rugby que nous sommes auraient aimé les revoirs) !

lundi 1 septembre 2014

Un article blabla : Les courses et le shooping !

Il serait idiot de comparer sans arrêt la métropole et la Polynésie française, tant il y a de différences ! Toutefois, dans cet article, nous donnerons des petites informations sur notre quotidien.

La Polynésie a beau être une multitude d'îles, loin du continent Australien et Américain, on y trouve tout de même tout ce que l'on cherche. Oui. Absolument tout, en tout cas sur Tahiti oui. Les autres îles c'est différent. Donc sachez que vous pouvez manger exactement les mêmes produits et de la même manière qu'en métropole !  

Bien évidemment, tous les produits transformés sont issus de l'importation. La viande provient souvent de Nouvelle-Zélande ou peut venir de France ou Etats-Unis lorsqu'elle est au rayon surgelé. Les légumes sont issus de cultures locales ou sont importés soit de Nouvelle-Zélande, soit des Etats-Unis.

La première fois que nous sommes allés en grande surface ici, nous avons été surpris. Tout ou presque ressemble trait pour trait aux grandes surfaces de métropole. (Presque) Les mêmes marques, les mêmes produits. Nous avons par ailleurs trouvé des gâteaux spécifiques à la catalogne (les rousquilles) que nous ne trouvions même pas dans les départements voisins ! Les spéculoos sont également ici au grand bonheur de Rémi qui s'attend un jour à manger un tiramisu chocolat/spéculoos fait par Marie. Pour la petite histoire, la veille du départ, nous sommes allés dans un restaurant, choisi exprès pour ce fameux dessert dans l'optique "c'est la dernière fois que j'en mange avant quelque temps". Bien sur, comme quasiment tous les produits sont importés, cela est impacté sur le coût !

Nous en avions entendu des choses sur la Polynésie ou toutes autres îles : "c'est horriblement cher" ; " tu ne mangeras plus jamais de viande ". Ici, je ne vous parlerai pas des fruits/légumes que nous ne trouvons pas ou rarement en métropole, ça ne vous parlera pas. J'ai envie de dire à vous d'en juger par cet article avec les prix (sans promotion) convertis en euros pour vous, plus parlant qu'en francs pacifiques (oui pas d'Euros ici pour ceux qui l'ignore. 1 € = 119 francs environ) ...

Déjà, les premiers conseils lorsque l'on fait ses courses :
  • bien lire les étiquettes, qui souvent ne correspondent pas aux produits,
  • être attentif au passage des produits à la caisse, qui parfois ne passent pas au bon prix,
  • les prix fluctuent en permanence sur certains produits (et pas qu'un petit peu !),
  • les produits de grandes marques peuvent être moins chers que les produits sélection du magasin,
  • s'adapter : surtout si l'on prépare ses menus à l'avance, comme nous, avant de faire ses courses (gain de temps et surtout formule économique, nous n'achetons que ce que l'on a besoin), parce que parfois, les produits sont absents des étals !
Le poisson, un des mets les plus consommés ici, nous trouvons principalement : Thon rouge, thon blanc, meka ou encore Saumon des Dieux...
  • Le thon rouge est trouvé en filet ou en darne. Nous en mangions de rares fois en métropole alors qu'ici, nous en consommons plusieurs fois par semaine : 1 kilo nous revient à 1430 francs, soit 12 €.
  • Le thon blanc, rosé à l'origine et devient blanc à la cuisson, est un poisson encore moins chers. 800 grammes = 588 francs, soit un peu moins de 5 €.
  • Le meka, qui est de l'espadon : 600 grammes de meka nous revient à 1200 francs, soit 10 €.
  • Le saumon des Dieux : 300 grammes nous revient a 670 francs, soit moins de 6 €.

La viande est excellente, incomparable avec les bonnes viandes que l'on trouve dans certains coins de métropole ! Elle provient pour la plupart du temps de Nouvelle-Zélande. 
  • Deux belles tranches de gigot d'agneau : 600 g nous revient à 917 francs, soit 7 €.
  • Le boeuf n'est pas au même tarif... A titre indicatif 800 g de viande hachée revient à plus de 2500 francs (un peu plus je crois), soit 21 €. Toutefois, au rayon surgelé, la viande hachée d'origine française de 800 g revient ) 900 francs, soit environ 7 €... Sinon, il faut acheter les formats économiques : gros volumes = prix (plus) bas !
  • Le poulet, blanc de poulet et cie, idem, que pour le boeuf, mais nous n'en consommons pas, les caisses de poulet au rayon surgelé sont ENORMES (nous ne pouvons pas les stocker), et ça provient des Etats-Unis (a quoi sont-ils nourris ?).
Concernant les fruits et légumes, nous en achetons peu en grande surface. Nous optons pour le marché de Faa'a (ouvert tous les jours, comme celui de Papeete). Cela fait vivre le marché local et nous mangeons les fruits et légumes du moment. Les fruits/légumes des grandes surfaces, sont ramassés pas tout à fait mûrs, ils manquent de saveur (sans être mauvais pour autant).

Le marché est plus convivial et à force d'aller toujours au même marchand, ils nous reconnaissent et bien souvent ils nous donnent bien plus que nous le voulions au départ ... La belle générosité Tahitienne !
Ici, petite particularité, lorsque vous vous rendez sur les marchés, vous n'achetez pas au kilos mais au tas. Vous voulez un ananas ? Bien souvent c'est le tas que vous devez prendre, alors vous vous retrouvez parfois avec 5 ananas, donc attention à veiller a ce que chacun ait un stade de maturité différent ! Vous trouvez tout de même des légumes en vrac, mais cela est moins courant.

Quelques exemples de prix : 
  • Pomme de terre (locale) : 0,76 € le kilo,
  • Carotte (locale) : 0,90 € le kilo,
  • Kiwi (Nouvelle-Zélande) : 5 € les 700 g.
Concernant les oignons, ail nous n'y avons pas prêté attention, mais franchement certainement dérisoire !

Concernant, le pain, aucune idée. Nous le faisons nous-même au four. 
La farine a un prix semblable à celle de métropole, tout comme le sucre ou la levure.

Le fromage, pour le peu que nous avons regardé, c'est comme la viande, mais certains sont quasiment identiques au prix de métropole. Nous nous en privons pas pour autant ! Les pâtes, blés, riz et cie, prix plus élevés mais c'est vraiment très dérisoire et il y a bien souvent des promotions sur des lots. 
Les yaourts, puisque nous avons embarqué notre yaourtière, nous n'y prêtons pas attention. Les ferments lactiques : 690 francs pour 8 doses, soit environ 6 €. 
Le lait, une des marques locales, compter 700 francs les 6 bouteilles, soit environ 6 €. 
Le beurre, crème liquide ou crème fraîche également prix plus élevé mais encore une fois, nous n'y faisons pas spécialement attention, donc pas de prix en tête !
Très souvent les œufs sont absents des étals pendant plusieurs semaines. Encore une fois, on s'adapte !

Les jus de fruits sont faits à Moorea (Banane-Vanille / Orange / Multifruits / Ananas : Bouteille de 2L a 395 francs, soit un peu plus de 3€) et sont souvent en promotion. Nous avons notre centrifugeuse pour faire de bon jus frais, que nous avons testé avec des pamplemousses locaux, hyper sucrés, rien à voir avec ceux que l'on trouve en métropole, et que nous ne mangeons pas d'ailleurs.  Pour les irréductibles, vous trouvez parfois les mêmes jus de fruits consommés en France... et bien sûr tous les sodas connus type cocas/fanta et des autres très chimiques goût et couleur que les bonbons "fraise tagada" ... !

Concernant l'eau ! Ici, l'eau n'est pas potable (quasiment partout !). Du coup, nous avons le choix, entre des packs d'eau ou des bonbonnes livrés à domicile. Nous avons opté pour les packs d'eau. Les eaux locales ont un coût assez semblable a la cristalline de métropole (de mémoire). Toutefois ces eaux, manquent de sels minéraux, il est donc judicieux d'alterner avec de l'eau pétillante ou de l'eau importée de métropole (Evian, Volvic), et là c'est environ 8 euros le pack de 6 bouteilles.

Pour les produits types shampoings, il faut être très attentif, surtout lorsque vous avez l'habitude d'un produit ! Les premiers jours, nous avons été surpris de voir les tarifs sur les shampoings d'une grande marque qui en métropole était à 4 euros maxi, ici, rajoutez 8 euros ! Oui, oui 12 euros le flacon de shampoing ! Mais, rassurez-vous, ils ne sont pas tous à ce prix-là !

Ici il existe des magasins de gros volumes : couches, sodas, lessive, gâteaux mais aucun produit frais. La plupart du temps ce sont des produits qui viennent des Etats-Unis. Exemple pour les bouches sucrées : 2 kilos d'oreo ou de cookies reviennent à 1580 francs soit environ 13 euros (en sachez individuel, du coup, ils ne ramollissent pas, très pratique !).

Enfin, petit détail : farine, semoule, sucre, gâteaux, chocolat etc. : mettre au frigidaire ou dans des boîtes hermétiques (nous c'est dans les boites hermétiques au frigo) ! Pourquoi ? Parce que très rapidement, des petits insectes, plus petits que les fourmis vont venir vous envahir ou les gâteaux/chocolats vont ramollir ou fondre avec l'humidité et la chaleur ! Le plus pratique c'est l'achat de gâteaux en sachets individuel ! Nous le savions donc aucune surprise pour nous...

Quant aux vêtements ... là aussi les prix ne sont pas très attractifs ! On oublie le shopping quelque temps (oh non ! Et si !) ! Les tongs et maillots de bain basiques sans marques, nous n'allons pas dire que c'est hors de prix, mais en métropole, nous aurions halluciné et passer notre chemin. La plupart des magasins dans le centre-ville de Papeete (d'ailleurs nous n'avons toujours pas fait d'article sur la ville) sont des grandes marques de surf. Les prix sont assez semblables à ceux de métropole (une quarantaine d'euros au minimum pour un t-shirt basique de la marque). Mais comme nous sommes les rois des bons plans, nous avons une carte BIG CE, qui nous permet dans certains magasins notamment ceux-là, une économie pouvant aller jusqu'à 15 % (oui nous sommes loin des 50 % en métropole), mais tout est bon à prendre ! Ils cassent les prix également sur des fins de séries, sauf qu'ici, les vêtements sont plus souvent en taille L / XXL / XXXL et même plus, que S ou M chez les hommes ! Pauvre Rémi !  Rassurez-vous, il a déjà deux nouveaux t-shirt, eu à l'occasion du Billabong pro tour de Teahopoo. Nous n'avons pas pu y aller cette année, l'année prochaine à coup sûr !  Pour ceux à qui ça ne parle pas, c'est une compétition de surf avec les meilleurs mondiaux sur des vagues pouvant atteindre 6 mètres (oui oui, 6 mètres) ! Après, vous trouvez des vêtements d'ici, bien plus économiques mais il faut aimer les grandes fleurs (Rémi n'est pas fan pour lui, pourquoi donc ?!). Ici, pas de Celio, Jules, Zara et compagnie ! Les chaussures ... pas encore regardé ... ici c'est le règne des tongs/sandales !

Si vous avez des questions n'hésitez pas ! Nous avons certainement oublié des petites choses !

Si l'on doit résumer le blabla : Nous sommes loin, très loin des grandes sociétés de consommation, pourtant tout est présent pour nous le rappeler. Les produits sont quasiment tous importés, il faut alors s'adapter, savoir se faire plaisir, changer sa façon de cuisiner et de consommer ou bien continuer d'avoir le même train de vie qu'en métropole sans se plaindre (ici nos salaires sont indexés donc bon ... !) ou râler et certainement mal vivre son séjour ici parce que résumer la Polynésie à " tout est plus cher..." !

Pour le moment, nous ne pouvons pas dire que nous ayons dû changer quoi que ce soit, en métropole nous n'achetions ni sodas, ni céréales, ni pâte à tartiner, ni produits préparés etc,. et mangions très peu de gâteaux sucrés et salés, ça n'est donc pas ici que l'on va commencer. 

Nous vivons comme tout le monde. Nous mangeons (beaucoup plus) de poisson, de la viande, du fromage, du pain, des laitages. Nous nous privons pas. Il y a des choix, des concessions à faire et il faut, comme dit plus haut, savoir se faire PLAISIR ! Il ne faut pas hésiter à comparer, chercher les bons plans, quitte à faire plusieurs magasins pour faire de très, très belles économies...ou pas !

Quelqu'un nous a dit : " La Polynésie se mérite : c'est loin, oui, c'est plus cher mais on le vit bien, même très bien ". Cette phrase résume tout à elle seule : à partir du moment ou l'on arrive à se dire ça, alors là, on peut pleinement savourer la vie loin du tumulte, du stress et de la crise de la société, sur ce petit coin de paradis à l'autre bout du monde...