lundi 28 juillet 2014

1er weekend : tour de l'île et bodyboard !

Pour notre premier weekend sur l'île nous avons décidé de faire le tour de Tahiti Nui (la partie nord).

Photo satellite de Google Earth
Pour mieux comprendre les commentaires des photos ci-après, petites explications. Il n'existe pas de panneau d'entrée ni de sortie de ville ! Déroutant au début pour savoir où l'on se trouve.

Mais régulièrement il y a des bornes sur lesquelles apparaît PK et un chiffre. Tout se situe par rapport à Papeete, plus précisément de la cathédrale. C'est le point kilométrique 0 : PK 0.

Ensuite, on définit si c'est à l'est ou à l'ouest, tout simplement.
Nous vous laissons découvrir les photos par vous-mêmes !

Plage de PK 15 - Hôtel le Méridien
Plage de PK 15 - Hôtel le Méridien
Plage de PK 15 - Hôtel le Méridien
PK 26
Plage de PK 15 - Hôtel le Méridien
La visite se poursuit jusque PK 40. Cette plage a été notre coup de cœur ! Une longue et belle plage de sable noir. Des rouleaux énormes ! Nous y sommes restés un bon moment en ce promettant qu'on y reviendra, mais pour y passer un moment à jouer sur les vagues avec notre planche !

PK 40 - Plage de Taharu'u 
La joie d'être ici ...
A trop vouloir jouer avec l'eau .... !
Il est de temps de courir !
Certains se font surprendre !
Mais pas toujours !
Plage de PK 40
PK 40
Coucou à tous !
Après une bonne séance de fou rire, nous reprenons la route direction pour une toute petite incursion sur Tahiti iti (la petite, au sud). Nous décidons d'aller voir le plateau de Taravao où d'après nos cartes, il y a un point de vue. Heureusement que nous avons le 4x4 parce qu'une très grande partie de la route est accidentée ! Nous montons en altitude et là stupeur, changement de décors ! Nous sommes (presque) de retour en métropole ! Nous pouvons très bien nous imaginer en plein dans le bocage normand ! Surprenant !

Vaches laitière sur le plateau de Taravao
Plateau de Taravao
Manque de chance, le point de vue en haut est beau mais le soleil ne nous a pas permis de faire quelques clichés. Nous y retournerons une prochaine fois aux premières lueurs du soleil !

Nous poursuivons la route, pour remonter doucement vers Papeete. La côte est est bien plus sauvage, moins habité. L'ambiance y est différente mais tout aussi dépaysante ! Nous traversons quelques petits villages. Il y a peu de plage de ce côté de l'île et peu d'endroits pour s'y arrêter. Finalement nous nous arrêtons sur la petite plage de Papenoo à PK 17 (Est).

Quelques irréductibles surfeurs et bodybordeurs !
Le soleil se couchant
Le lendemain nous reviendrons sur cette plage pour y faire du bodyboard. Pas de photos prises pour l'occasion...

Pour clôturer une belle journée... Une petite noix de coco bien fraîche !

1ère semaine sur le fénua !

La première semaine a été assez chargé. Rémi a repris le travail. En parallèle les démarches administratives devaient se poursuivre :
  • Ouvrir un compte à EDT (Electricité de Tahiti), y aller avec tous les papiers, puis obtenir une première facture avant de pouvoir entamer d'autres démarches.
  • Prendre des abonnements téléphones,
  • Aller à la banque afin de signer notre contrat pour l'ouverture de notre compte (démarches effectuées depuis la métropole), 
  • L'inscription à la CNS (Caisse de Prévoyance Sociale - la SECU locale), toutefois pour se faire il faut recevoir un dossier venant de France, indiquant que Marie est bien rattachée à Rémi;
  • Rechercher un véhicule, donc avoir au préalable une connexion internet et un téléphone !, 
  • Trouver où se trouve l'agence de notre déménageur ici et demander à récupérer notre caisse maritime (container);
  • Récupérer un meuble d'ordinateur et un salon de jardin, dont notre logement n'était pas équipé,
  • Sans oublier les démarches administratives militaires à effectuer.
En attendant de recevoir notre caisse maritime, bien arrivée et bien passée par la douane sauf que les déménageurs étant occupés partout ne pouvaient pas nous la livrer, l'armée,  nous prête une "caisse popote" qui réunit l'essentiel : 2 poêles, 3 casseroles, des assiettes, couverts, verres, des plats, des saladiers, une passoire, une essoreuse à salade etc., finalement, pas de camping !
La caisse popote !
La caisse popote !
Dans le courant de la semaine, notre déménageur a appelé Rémi : ils sont en route pour livrer la caisse maritime ! Marie étant resté à l'appartement, elle a pu réceptionner le "colis" ! Après être partie le 10 mai de l'Oise, la voilà chez nous le 24 juillet à plus de 17000 kilomètres de son lieu de départ ! 15 minutes ont été nécessaires aux 2 déménageurs pour vider la caisse...en portant 4 cartons à la fois ! Rapide, efficace et travail soigné ! Rémi étant rentré du travail entre-temps, il a pu signer les papiers, confirmant ainsi la livraison de la caisse avec l'ensemble de ses cartons, que Marie avait checké au fur et à mesure du déchargement.
La caisse maritime


Des cartons !
Il nous a fallu une soirée et une matinée pour tout ranger. Les vêtements et linge de maison avaient été mis dans des housses vides d'air. Ils étaient ainsi protégés de l'humidité et surtout un gain de place non négligeable lorsque l'on est limité en volume ! Oui, sauf que lorsque l'on ouvre ces housses, il faut tout repasser !

Linge a repasser !
 

Retrouvailles : 2 coureurs = 7 paires de baskets
Particularités, concernant les véhicules ici ! 
  1. Le contrôle technique n'existe pas ;
  2. La plupart des véhicules sont équipés de boîtes automatiques (relief, circulation en ville et certainement l'influence américaine qui explique cela) ;
  3. Le marché des véhicules diesel est quasi inexistant (la France est l'un des seuls pays au monde a avoir un marché (sur)développé et axé sur le véhicule diesel) ;
  4. Il existe ici deux types de véhicule : les citadines (Twingo, Clio, 206) et les 4x4/pick-up ! Entre deux, c'est quasiment inexistant.
  5. Ne pas chercher quelle est la station-service la moins cher : les prix, fixés par le gouvernement, sont les mêmes partout !
  6. Avoir un véhicule plutôt répandu sinon en cas de panne et si les  pièces ne sont pas disponibles (pas de chance !), celles-ci peuvent arriver quelques semaines plus tard (oui, nous sommes sur une île, loin de tout !).
Nous nous sommes très rapidement rendu compte du règne des picks ups et gros 4x4 ! Des véhicules pour la plupart interdit sur les routes de métropole. Nous sentons l'influence Américaine. Très rapidement nous avons également compris pourquoi : le relief escarpé, l'état des routes plutôt médiocres dès que l'on quitte la seule et unique grande route qui fait le tour de l'île, sans oublier qu'il faut avoir un grand véhicule pour transporter planches de surf, paddles et cie !
 
Nos recherches se sont assez rapidement tournés vers des petits 4x4. Nous en avons essayé plusieurs et notre choix s'est porté sur une Opel Frontera. Un 4x4 idéal pour du tout chemin et pour attaquer la belle montée jusque chez nous.


 
Attention toutefois à ne pas déformer nos propos, on peut sans problème rouler avec les petites citadines ici. La voiture sera juste bien plus secouée lorsque vous empruntez les "axes" secondaires et les montées seront bien plus chaotiques (pied au plancher sur la double voie - la seule de l'île - à 60 km/h maximum avec notre Clio de location).

mardi 22 juillet 2014

A peine arrivé déjà a vadrouiller !

Après avoir été superbement bien accueillis, nous sommes allés avec notre parrain récupérer notre voiture de location. Le gérant de l’agence nous salue. Le tutoiement est ici de rigueur. Nous le savions donc nous n’avons pas eu de surprise particulière.

Une fois le véhicule récupéré, nous allons prendre un petit déjeuner chez notre parrain. Ce petit déjeuner nous a permis de reprendre un rythme normal de repas : matin/midi/soir. Nous discutons un peu sur le programme de la journée. Leur objectif : nous occuper afin d’éviter de s’endormir.

Vers 7h, notre parrain nous conduit  au cercle mixte, lieu où peuvent être logés les militaires avec ou sans famille en cas de passage dans une ville ou comme dans notre cas, dans le cadre d’une mutation, lorsque notre logement n’est pas immédiatement disponible. Il reviendra nous récupérer vers 12h, pour manger chez lui.

Le cercle mixte
Vue du cercle mixte
Nous prenons une bonne douche et décidons de bouger sinon la fatigue risque de revenir. Nous avons eu un plan de l’Ile via la location de voiture. Très utile car nos cartes et guides sont encore dans notre container que nous allons récupérer dans quelques jours (il est bien arrivé, est passé sans soucis au dédouanement mais les déménageurs sont très pris en ce moment : beaucoup d'arrivés et de départ, donc nous allons récupérer nos affaires d'ici 7 jours). Très rapidement, nous décidons d’aller vers l’Est de Papeete, à la pointe Vénus.
Phare de la Pointe Vénus
Phare de la Pointe Vénus
Petit cours de géographie : la Polynésie française est composée de 5 archipels. Ile de la Société (Ile du Vent et îles sous le Vent), les Tuamotus, les Gambiers, les Australes et les Marquises. Le tout constitue 176 îles et atolls. L’ensemble de ces îles a une origine volcanique ou corallienne. Tahiti est une île haute volcanique, où le sable y est noir, ce qui la différencie des îles basses coralliennes appelés atolls, où il est blanc. Nous ne développerons pas plus pour le moment, les explications se feront lors de prochains articles sur nos voyages.



Après avoir découvert ce lieu, marchés dans le sable et mit les pieds dans l’eau (comment résister ?), nous avons décidé d’aller voir l’extérieur de notre futur logement (résidence sécurisée), cela nous a permis de découvrir les commerces à proximité. Comme nous l’avons dit précédemment, Tahiti est volcanique donc montagneux. Effectivement, ça grimpe et pas un petit peu ! Pour monter jusque chez nous, c’est raide. Très raide ! La voiture de location a un peu de mal ! Notre résidence est au calme et dans un cadre verdoyant.

Puis nous décidons de rentrer au cercle mixte afin d’y attendre notre parrain. Une fois chez lui, nous y rencontrerons ses voisins (militaires également) et nous mangerons tous ensemble dans le jardin. Ils nous partagent leurs expériences ici du quotidien, leurs bons plans. Puis nous décidons d’entrer dans la piscine, ça nous réveille un peu plus. A 18h nous assistons au coucher du soleil derrière Moorea.

Vue sur Moorea
Nous rentrons au cercle mixte, mangeons un sandwich. Rémi prépare ses affaires, demain matin à 6h30 il sera à son escadron, c’est la reprise (ici on commence tôt et on finit plus tôt - sauf lors des permanences - finalement on vit avec le soleil). Et les yeux se fermeront tous seuls, pour une bonne nuit de sommeil …

Nana métropole. Iaorana Tahiti.

Nana métropole. Iaorana Tahiti.
Au revoir la métropole. Bonjour Tahiti.

Le 19 juillet tant attendu : départ pour notre prochain lieu de vie. Nous sommes arrivés à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle dans l’après-midi, vers 15h. Nous  avons enregistré nos 5 bagages allant en soute puis récupérés nos billets, que nous avions jusque-là en version « électronique ». Nous avions le droit à l’origine à 4 bagages en soute pour nous deux, soit 46kg autorisés en tout par personne et 23kg maximum par bagage. Nous avons enregistré un bagage en plus, une valise cabine, que nous ne pouvions pas prendre avec nous comme bagage à main, puisque nous avions le sac à dos avec tout le matériel photo – appareils et objectifs (qui lui ne rentrent pas dans le bagage cabine). C’était l’un ou l’autre et nous le savions. Nous avons dû payer un supplément bagage de 200 €. Une fois les bagages partis, premier ouf de soulagement. Nous avions bien respecté les poids. 1er bagage 23 kg, 2nd 23 kg, 3ème 23 kg, 4ème 21 kg et le 5ème 14 kg. Nous avons passé toutes les formalités : police, douane et direction la salle d’embarquement du terminal 2 E. L’embarquement sur notre vol Air France a démarré à 18h30.

Nos places n’étaient pas l’une à côté de l’autre, Rémi au milieu de l’avion et Marie en fond. Heureusement très rapidement un voyageur, le voisin de Rémi, a bien voulut échanger mais il refusa sur le vol Los Angeles-Papeete, et nous comprendrons pourquoi ! Deuxième ouf de soulagement, nous pouvons effectuer les 11h de vol, qui nous relie à l’aéroport de Los Angeles, l’un à côté de l’autre.

Voilà, nous y sommes, nous sommes installés dans l’avion qui nous amènera vers Tahiti ! Nous avons décollé de Roissy Charles de Gaulle à 19h30. Nous avons décidé de regarder très rapidement un film et il y a du choix pour tout le monde
  • Des films anciens (une vingtaine) qu’ils appellent « collection » tel que « Casablanca », « Full métal Jacket »... Bref, des films connus (de nom au moins) par tous.
  • Des films très récents français ou étrangers « Belle et Sébastien », « Yves Saint-Laurent » ; « Hunger Games 2 », « Captain America »...
  •  Sans oublier les films d’animation/dessins animés pour les enfants (ou adultes !) : « Rio 2 » ; « La princesse des neiges », « Lego la grande aventure » etc.
En tout une bonne 50ène de films ! Sans oublier, les musiques, les jeux, les documentaires ou encore découvrir en direct où nous sommes situés, la température extérieure, l’altitude, la vitesse … De quoi bien nous occuper !

Les hôtesses et stewart nous ont déposé le premier menu au bout d’une demi-heure de vol. Un petit apéritif nous a également été proposé : champagne, vin blanc, Perrier, jus de fruits et sodas.


Nous avons survolé la Grande-Bretagne, une partie du Groenland, le Canada ainsi que les Etats-Unis. Peu de photos vues depuis l’avion, pour cause : nous voyagions de nuit par rapport à l’heure française, sauf qu’en voyageant vers l’ouest il faisait toujours jour. Mais nous avons été obligés de fermer les petits volets des hublots afin de faciliter de sommeil de chacun. Nous, nous avons décidé de se caler dès le départ sur l’heure de Tahiti et d’éviter de dormir puisque minuit heure en métropole correspond à midi chez eux !

2h avant notre atterrissage à Los Angeles. Second repas, le petit déjeuner. Nous avons eu un plat chaud (pas de choix possible) : œuf brouillé (consistance d’un flan aux œufs), saucisse aux petits légumes, un pain au lait, fromage frais, jus d’orange, compote de pommes, beurre, confiture, pain, et nous avons opté pour un verre d’eau plutôt qu’une boisson chaude.

Le petit déjeuner

Nous atterrissons à Los Angeles à 21h heure locale soit 6h du matin en métropole. Les Etats-Unis ! Nous sommes obligés de descendre de l’avion. Nous prenons nos bagages à main. Nous passons par un premier contrôle de police. Impressionnant ! Il fallait présenter nos passeports et billets. Ils ont pris les empreintes de chaque main et une photo. Nous voilà fichés chez eux. Viens le tour de Rémi et là surprise, il demande la feuille ESTA. Il s’agit d’une demande d’autorisation à faire 15 jours avant le départ, pour le transit aux Etats-Unis. C’est 14$ par personne soit un peu moins de 11€. Cette demande se fait uniquement par internet avec paiement en ligne. D’habitude il ne faut pas montrer cette feuille (mais bien l’avoir sur soi au cas où) puisque en passant le passeport biométrique dans une borne toutes les informations sur leurs écrans de contrôle s’affichent dont la demande ESTA faites en ligne (donc surtout bien relire chaque information pour éviter les erreurs).  Nous ne nous posons pas de question, nous présentons donc la feuille ESTA de Rémi. Et là, petite boulette de notre part, le passeport sur son ESTA ne correspond pas au même passeport présenté au policier….. Pour faire simple Rémi comme tout militaire a plusieurs passeports (duré validité 5 ans) dont les dates d’expiration sont décalées d’une année afin d’être opérationnel en permanence. Comprenant notre erreur, nous présentons le second passeport et là le policier a été bien surpris. A qui pouvait-il bien avoir à faire puisque c’est interdit, donc très louche, d’avoir deux passeports. Il était bien sympathique et nous lui avons expliqué que Rémi était militaire et donc il a fini par faire ce fameux tampon, nous autorisant à passer. Petit stress vite expédié !

A partir de là c’est plutôt bien indiqué, il y a du personnel de Air France à plusieurs endroits avec un petit panneau « Air France – Transit Papeete » qui nous indique le chemin à prendre. Nous sommes de nouveau contrôlés, enlevons comme nous l’avions fait à Paris, chaussures, ceinture, montre, pull etc. Passons le portique et nous voilà véritablement dans la zone duty free ! Là plus de personnel Air France et nous étions un peu perdus tellement c’était grand. Nous avons trouvé un panneau d’affichage pour les départs et avons trouvé notre salle d’embarquement, la même qu’à notre arrivée finalement sauf que nous ne passions pas par le même chemin.

Nous embarquons après 23h heure locale. Aucune idée de l’heure de décollage puisque nous n’y avons pas prêté attention. Cette fois-ci, nous sommes allés au fond de l’avion, puisque l’aimable passager qui avait bien voulu donner sa place à Marie à l’avant de l’avion n’a pas voulu retourner à l’arrière. Nous voilà donc au fond de l’avion. Il y fait bien plus froid, c’est très bruyant et impossible de poser sa tête à côté du hublot pour dormir pour cause : 30 cm de vide entre le fauteuil et la paroi de l’avion. Bref les plus mauvaises place de l’avion.

Malgré tout, nous arrivons à dormir en système D. Rémi la tête sur les jambes de Marie, et celle-ci la tête sur le dos de Rémi. Nous sommes assommés de fatigue mais peinons à dormir. Nous sommes réveillés par quelques perturbations et par la même occasion, un repas nous est apporté ! Encore, oui. Une collation : pain, fromage, compote, jus de fruit, yaourt, fromage.

La collation

On nous apporte également, le menu du prochain plat : le brunch. Oh non assez de plat ! Manger 4 fois pendant 18h de vol, sachant que l’on ne bouge quasiment pas, c’est … beaucoup trop … pour nous en tout cas !

En attendant d’avoir le plat, nous tentons de dormir. C’est difficile. Nous dormons peu mais souvent par 5/10 minutes. Nous regardons un film pour nous occuper, que nous sommes obligés d’interrompre plusieurs fois, à cause de la fatigue. 1h30 avant l’atterrissage à Papeete, voilà le brunch. Nous avons pris l’omelette. Ça passe bien mais toujours aussi copieux.

Le brunch
Il est 5h du matin lorsque nous atterrissons sur la seule et unique piste de Tahiti, à l’aéroport de Faa’a. Atterrissage un peu brusque de la part du pilote. Nous sortons dans les derniers du Boeing. Nous sommes surpris par l’humidité à la sortie de l’avion. La climatisation rendant l’air sec dans l’avion a certainement amplifié cette impression. Nous posons enfin le pied, sur le tarmac, nous voilà enfin sur le sol Polynésien, après 22h de voyage ! Nous entrons dans l’aéroport. Nous sommes accueillis en chanson et danse traditionnelle.

Nous passons pour la 3ème fois, les formalités policières, puis nous récupérons toutes nos valises ! Tout est arrivé, sans couac et en très bon état. Il y a la queue pour le passage en douane. A notre tour, le douanier demande à Marie si elle est résidente. Elle déclare que oui, qu’elle arrive pour s’installer, du coup nous échappons au contrôle, nous passons sans vérifications des bagages.

Et là ô surprise ! Le monde ! Il y a beaucoup de monde pour accueillir les Polynésiens, les expatriés et quelques touristes ! Des gendarmes, l’armée de terre, mer et air. Des marins sont en grandes tenues. Et ô seconde surprise : tout l’escadron de Rémi est venue – Pilotes ; mécanicien navigant ; mécaniciens – avioniques. A chaque embrassade, à chaque « maeva » (Bienvenue) un collier de fleurs nous est passé autour du cou. Des couleurs et des senteurs qui nous transportent ! C’est magnifique ! Nous voilà avec 36 colliers de fleurs autour du cou ! Nous voilà arrivés et superbement bien accueillis. Ça en dit long sur l’ambiance ici et les merveilleux moments à venir…



vendredi 4 juillet 2014

Notre futur logement

Dans le cadre de cette mutation professionnelle, nous avons dû remplir un dossier pour obtenir un logement. Etant marié et sans enfant on nous a attribué un F2 sur les hauteurs de la commune de Faa'a. Non, non, il n'y a pas de faute, il y a bien 3 "A" ! C'est dans cette ville qu'est situé l'aéroport. Rémi est à 5 minutes en voiture de son lieu de travail, donc il ira très probablement travailler en courant ou en vélo.

Nous vous laissons découvrir les photos de notre futur logement ...
Notre future résidence
Vue sur le Pacifique et Moorea
La partie salon
La cuisine
Autre côté du salon
Notre chambre avec lit king size !
Toujours la chambre
Encore la chambre
Le balcon
Le balcon avec vue sur le Pacifique et les pistes !
Petite particularité de la Polynésie, il n'y a pas de facteur, les noms de rues n'existent pas (sauf à Papeete) donc pas de livraison de courrier au domicile. Il faut alors souscrire l'ouverture d'une boîte postale dans un bureau de poste. Nous, c'est le lieu de travail de Rémi qui prime, nous n'avons donc pas à faire de démarche particulière.