mardi 30 juin 2015

Raid Anani : Récup et entrainement trail

Le lendemain de la course de Rémi, nous avons décidé de refaire une partie de ce raid. Dès le réveil, le beau temps était au rendez-vous, mais rien à voir avec les précédentes journées : plus de brume, Moorea était moins nette que d'habitude.

Nous démarrons vers 8h. Nous empruntons le joli parcours que Rémi a pris la veille, et comme lui nous traversons des terres privées...Un tahitien nous arrête, il est interdit de traverser ces terres, à l'occasion du raid les habitants ont accepté exceptionnellement que des personnes traversent leurs terres. Nous nous voyions déjà faire demi-tour, sans insistance de notre part, il nous accorde le droit de passer gentiment. La prochaine fois, nous savons qu'il ne faut pas passer par ici. Les pentes sont raides et par endroit elles sont glissantes.


Plus nous prenons de l'altitude, plus le temps se couvre, sans être pour autant annonciateur de pluie ! Pour la vue éblouissante de la veille, on oublie ! Dommage !




Arrivés au sommet, nous nous accordons un petit repos de 2/3 minutes, histoire de s'hydrater et de grignoter des abricots secs, mais nous ne nous attardons pas, pour ne pas refroidir nos muscles qui ont tendance à se tétaniser dès que l'on s'arrête. 



C'est parti pour la descente ! Les pentes sont raides mais nous descendons à un bon rythme. Nous ralentissons notre course lorsque ça devient plus étroit, lors des passages plus chaotique ou très raides! La vue se dégage mais reste toutefois un peu bouché par la brume.



Nous apprécions toujours autant ces sorties natures et nous sommes bien loin des stéréotypes "plages et cocotier" !

A notre retour, un petit cassoulet nous attendais...


... et le soir, c'est avec un bon petit verre de muscat que nous admirons une fois de plus un splendide couché du soleil.


dimanche 28 juin 2015

Raid Anani 2015 : 18 km

A l'occasion de la fête des oranges, le raid Anani a été organisé. Il s'agit de deux courses nature. Une de 10 kilomètres et une réservée aux licenciés sur une distance de 18 km. Rémi garde le rythme et a décidé de rechausser ses baskets pour affronter les versants des montagnes surplombant la commune de Punaauia. 

Départ de la course à 7h30, 23°c avec une petite brise, il fait frais ! 


Dernières instructions avant le départ !
C'est parti vite, Rémi se trouve dans le peloton de tête. 


Au bout de 5 minutes, le début des choses sérieuses commence : 1ère montée sur une route goudronnée. Puis le parcours passe par un sentier en pleine forêt débouchant sur une route en bitume. De là, démarre une seconde montée puis une nouvelle fois, les coureurs empruntent un sentier à travers une dense forêt. Ici le chemin est très boueux et continue de monter. Après avoir traversé une forêt de pins, les arbres se font de plus en plus rares. Le paysage se dégage. Le soleil tape et le pourcentage du relief s'accentue encore pour atteindre le sommet ! De là une vue grandiose sur le lagon, Moorea et la vallée. 

Rémi a alors fait la moiter du parcours. Il entame la descente sur un sentier très étroit (pas possible de mettre les pieds côte à côte) et surtout vertigineux. Mieux vaux ne pas avoir deux pieds gauches ! Là les premières crampes aux mollets ont commencé. Rémi s'est arrêté, un groupe l'a alors dépassé. Un des coureurs s'est arrêté pour l'aider à détendre ses muscles. 

Après quelques kilomètres d'une grosse descente, le voilà sur une route plane, ici appelé "route des plaines" (route connue par de très nombreux coureurs qui s'y entraînent).


Il relance sa course mais pas bien longtemps puisqu'une faut encore avaler une dernière montée sur route bitumée pour atteindre la ligne d'arrivée.

Rémi boucle ce raid difficile en 2h23 (à noter que l'on ne peut pas dire qu'il a fait "moins bien" que son dernier raid - Raid du Mont-Marau ; chaque raid est unique, on ne peut donc pas comparer les temps même s'ils font la même distance). Il termine 18ème au scratch, 7ème dans sa catégorie (open et homme). 


samedi 27 juin 2015

La fête de l'orange à Punaauia

Nous voilà en hiver ! Les températures ont baissé (25/26°c dans la journée à l’ombre et sous abris), l’humidité s’en est allée et on ose dire le matin et le soir qu’il fait «froid» (20°c)... Qui dit l’hiver dit début de la saison de récolte des oranges qui se déroule de fin juin à début août. Chaque année, la cueillette des oranges est l’occasion d’une grande fête et de concours dans la commune de Punaauia jouxtant Faa'a. Pour le petit cours d’histoire, l'oranger a été introduit à Tahiti par le capitaine Cook en 1775. En 1860, les oranges commencent à être exporté vers la Californie : 7 millions d’oranges cette année-là pour atteindre 30 ans plus tard 15 millions de fruits !  Puis les oranges s’essoufflent et à la fin du XIXe siècle, il ne reste plus, sur la plaine côtière, que quelques pieds malades. 
Aujourd’hui, il faut se rendre en altitude sur le plateau des "orangers" au fond de la vallée de la Punaruu à Punaauia pour les cueillir. La cueillette est réservée aux natifs de la commune ayant payé une cotisation à l’association. 
Après avoir traversé le plateau de Tamaru à 600m d’altitude, il faut descendre au fond d’un cirque rocheux dominé par les Mont Marau, Aorai ou encore le Diadème. Puis une montée le long d’une crête rocheuse pour arriver au plateau où les oranges abondent. 
Les cueilleurs qui sont également les porteurs rassemblent les oranges dans des filets tressés appelés «glane», qu’ils placent sur les extrémités d’un bambou. Ce dernier sera ensuite posé en équilibre sur une épaule. S’en suit une longue descente jusque dans la vallée. Sont récompensés les plus belles oranges, les plus mûres, les plus lourdes, la plus belle charge... Un porteur peut porter près de 100 kilos. Imaginez : marcher plusieurs heures, cueillir les oranges et redescendre avec les lourdes charges ... C’est un bel exploit que ces hommes et femmes accomplissent chaque année et surtout ils sont les gardiens de la tradition.

Nous avons donc assisté pendant 1h à un défilé : porteurs d’oranges, police municipale, sapeur-pompier, toutes les associations de la commune (et il y en a beaucoup !), des clubs de sports, au puis les services de la commune ont également mis à l'honneur... 




Enfin, nous avons également eu la chance de voir la ravissante et très souriante Miss Tahiti 2015, fraîchement couronné il y a de ça une semaine.



Miss Tahiti tout sourire !

vendredi 19 juin 2015

Trail au Mont-Marau : 18 km

Rémi n'est pas qu'un rameur. Bien au contraire il est surtout un coureur de fond et un trailleur, c'est-à-dire un coureur de trail (course sur longue distance en milieu naturel). D'ailleurs ici beaucoup le reconnaissent et l'interpellent : "ce n'est pas toi qui cours toujours ?" (si si, véridique et on y a droit assez souvent d'ailleurs !). Marie, elle s'est "la fille en VTT".

Ce mardi, il a participé au trail organisé par l'armée au mont Marau. Au programme : 1000 mètres de dénivelé positif et 1000 mètres de dénivelé négatif sur un total de 18 kilomètres. Ca ne parle sans doute pas à tout le monde mais les randonneurs et coureurs peuvent comprendre que c'est plutôt costaud ! C'est un parcours que nous connaissons bien, nous nous entraînons (enfin surtout Rémi) chaque semaine sur ce mont.

Départ pour la cinquantaine de courageux sportifs a 7h30, à "la fraiche" (24°c). Rémi s'est immédiatement positionné en tête de course. Le parcours il le connaît très bien, il sait où sont situés les parcours piégeurs et où beaucoup se mettront dans le rouge ! 

Très rapidement Rémi se rend compte qu'aujourd'hui est un jour sans. C'est certainement la hantise de tous les coureurs (et sportifs en général). Il a du mal à avoir des sensations dans les jambes, il avance mais n'a pas le "jus" nécessaire pour avancer et relancer comme il le voudrait. Forcément cette impuissance face à ce corps qui ne réagit pas comme on le souhaite est très difficile psychologiquement. C'est la première fois qu'il souffre autant lors d'une course. Fatigue ? Alimentation pas assez importante les jours précédents la course ? Peu importe ... toujours est-il que c'est pesant pour lui. Il fait comme il peut.

Au bout d'1h50 il passe la ligne d'arrivée, très déçu de sa contre-performance. Il termine malgré tout 5ème au classement général et 3ème de sa catégorie, ce qui lui permet de monter sur une marche du podium. Il se consolera ainsi avec une médaille...




jeudi 11 juin 2015

Va'a : course de l'amiral 2015

Rémi en dehors de son temps de travail et des entraînements d'athlétisme, participe parfois à l'entrainement de va'a, pirogue polynésienne, au sein de l'équipe de l'armée de l'air. Autrement dit c'est plutôt rare, puisqu'il est souvent pris le weekend par le travail. Il est remplaçant en cas de blessures ou d’empêchement d'un des participants. 

Dans le courant de la dernière semaine du mois du mai, les participants lui ont demandé s'il était disponible samedi 30 mai, pour une course. En effet, un des participants s'étant blessé, il manquait une sixième personne dans le va'a. Il a donc accepté.

Au programme de la course de l'amiral 2015 : 120 pirogues et 24 km à ramer (une des plus petites courses en distance sur la Polynésie française) dans le lagon et en mer ! Rendez-vous samedi matin à 6h entre eux pour aller sur la plage de départ. Marie les a rejoins vers 8h.

Le beau temps était au rendez-vous. Il y avait beaucoup de monde. Une course de 12 km (junior, femme...) s'est élancé en premier.

Première course
Départ de la première course
Puis les choses sérieuses ont démarré avec la mise à l'eau de leur va'a.


Dernières vérifications
Les équipes "pro" avec les gros sponsors sont également présentes. Elles participent aux grandes courses et sont toujours sur le podium !

Mise a l'eau de tous les va'a
Un décompte et voilà c'est parti ! Le départ est impressionnant : à la force des bras, tout le monde avance vite ! Dès le départ, on distingue certaines équipes qui se détachent de l'avant, les pro !

Départ de la course !
Le temps change, il y a du vent et davantage de houles en mer ce qui rend l'exercice difficile, parfois la rame ne touche plus l'eau...

Encore 100 m a faire pour passer la ligne d'arrivée !
Après 1h52 de course, ils sont venus à bout des 24 km parcouru à bout de bras. Les premiers, une des équipes pro ont mis 1h23. Rémi et ses coéquipiers terminent 2ème de leur catégorie, contents de l'avoir terminé et de ne pas avoir chavirés !