samedi 25 octobre 2014

Tahaa : Journée "Seul au monde" sur un motu !

Qui n'a jamais rêvé se retrouver sur une île déserte ? Bon disons le temps d'une journée ? Loin du stress, du travail, des obligations, où vous pouvez faire ce que bon vous semble, quand vous voulez et où vous voulez ? Beaucoup je l'imagine !

Le calme, la quiétude, le seul bruit des vagues, dans un cadre enchanteur ou même paradisiaque, sans personnes sur l'île. Il y a pas mal de volontaires, nous voyons les bras levés !

Bon et bien, vous allez nous envier une fois de plus parce que nous avons vécu cette journée de rêve. Rien que nous deux sur une île ! L'impossible n'existe pas en Polynésie et une fois de plus nous en avons pris conscience.

Nous avons donc décidé de clôturer nos vacances sur Tahaa par une journée de farniente. Nous sommes partis de la pension où nous logions sur un bateau : direction un petit motu privé.

Départ vers le motu avec ce bateau 
"Notre" motu !
Repos, lecture, jardin de corail, pique-nique (de luxe) préparé par les propriétaires de la pension (nous avons même eu droit a un petit punch !). Nous avons eu le sourire toute la journée, quelle chance d'être ici. 

Iaorana tout le monde !
Vue depuis le motu sur Tahaa
Raiatea tout au fond
Non il n'est pas fiu !

Etre "fiu" (prononciation fiou) qu'est ce c'est ? C'est un sentiment de lassitude... Alors non, nous ne sommes pas fiu, nous sommes juste décontracté en permanence ! Ici le mot nous l'entendons partout. Les chiens ont pris l'habitude de s'étaler sur la route, on dit qu'ils sont fiu ! Ce mot vient d'ailleurs d'entrer cette année dans le dictionnaire !
La photo a elle seule résume tout !
Seuls ou presque, nous avons fait la rencontre d'un chat et d'un chien sur l'île. En réalité, il y a un gardien sur l'île, un jeune de 18 ans qui accueille les quelques visiteurs y venant pour la journée et surtout il entretient l'île. Mais non, pas de mensonge, à notre arrivée, il est parti pour la journée, nous étions donc bien seuls (avec le chat et le chien !). 

Et forcément, ceux qui nous connaissent savent très bien, notre amour pour les petits félins. Nous l'avons appelés, il nous a aussitôt adoptés (et nous aussi !) et a passé sa journée en "pot de glu" à ronronner sur nous (cela ne nous change pas de notre petite chatte Malie restée en métropole).

Petite photo souvenir avec cette boule de poil aux yeux dorés
FA-BU-LEUSE ! Voilà le terme qui correspond le mieux pour définir cette journée et ça doit bien se voir sur les photos notre bonheur d'être ici et de vivre ces expériences.


vendredi 24 octobre 2014

Le cocotier, la noix de coco et le coprah

Ah le cocotier, c'est bien l'emblème des destinations "soleil" car il ne pousse qu'en bord de plage. Tout ce qui va suivre nous a été expliqué par plusieurs polynésiens.

Sachez tout d'abord que le cocotier n'est pas un arbre ! Surprenant n'est ce pas ? Il s'agit d'une plante, une grande plante, nous vous l'accordons. Le tronc lui est appelé "stipe".

Bon nombre de personne seront également surprises d'apprendre que les noix sont verte et non chevelues et brunes telles que nous avons l'habitude de les voir dans le commerce. Il s'agit en réalité d'une enveloppe appelée bourre que l'on doit enlever pour trouver la noix à l'intérieur.

Rémi se préparant a enlever la bourre
Geste technique ! Dur dur !

Et voilà le travail : Rémi a réussi a enlever la bourre
Ensuite il reste à l'ouvrir ce qui est très facile en plus. oublier vos marteaux et autres accessoires ! Il vous faut une pierre un peu tranchante, et taper d'un coup sec sur la pierre. Une fois coupés en deux, nous pouvons observer l’albumen, c'est un liquide blanc que l'on appelle eau de coco et qui se transforme en chair au fur et à mesure de la maturation du fruit.

Voici en images l'ouverture d'une noix de coco par Rémi (photos issues d'une vidéo que nous ne pouvons pas mettre sur le blog).
Ouverture d'une noix de coco par Rémi !!
Comment savoir si elles sont mures ? Une noix de coco mûre tombe par terre. Alors attention, on ne se prélasse jamais en dessous, car il existe bel et bien des accidents mortels chaque année dans le monde. Lorsqu'elle n'est pas à maturité, elle reste tout simplement en haut, bien tenue à la plante.

Que faire avec ?
  • Boire de l'eau de coco comme nous l'avons déjà fait. Pour cela le fruit ne doit pas être tout à fait mure. Il faut donc grimper au cocotier. Pas nous bien sûr ! En les agitant, on entend la présence d'un liquide, il s'agit en fait d'eau douce que la plante a stocké, et qui au goût aura un très léger goût de noix de coco.
  • Boire du lait de coco ou l'utiliser dans la préparation de nombreux plats à base de poissons, d'agneaux, ou de poulet. On obtient le lait en pressant la pulpe rappée du fruit.
  • Manger le coco en morceaux ou rapée lorsqu'elle est mure. Il est possible de la rapper et de déguster immédiatement (accompagné de petites bananes locales) ou bien la sécher au soleil pendant 3 jours en remuant régulièrement.
  • La coprah (voilà enfin l'explication !) : Une fois mûre, on place les cocos tranchés en morceaux sur des séchoirs au soleil. L'odeur y est particulièrement forte. L'humidité de la noix s'évapore et on peut y extraire ensuite une huile qui sert à la fabrication du monoï ! On utilise aussi pour la fabrication de savon et cosmétique !
Séchoir a coprah
Séchoir a coprah
  • Les feuilles (appelées palmes), elles servent a faire des chapeaux, paniers ou encore des toitures sur les maisons et bâtiments traditionnels.
  • Le stipe, qui nous vous rappelons est le tronc, sert à la fabrication de clôtures et de meubles,
  • Les fibres de la bourre (ce qui enveloppe la noix de coco), sont utilisés pour faire des cordages ou même des matelas,
  • Enfin, les coques servent à faire des ustensiles, des bols etc.
Ici rien ne se perd, tout se transforme !

Vous voilà dorénavant incollable sur les cocotiers ... et nous, nous pouvons jouer aux Robinson !

jeudi 23 octobre 2014

Tahaa : La vanille

C'est à Tahaa, l'île vanille que sont produits les trois quarts de la production polynésienne (20 tonnes par an, ce qui est considérablement réduit depuis quelques décennies).

Nous sommes allés visiter la Maison de la Vanille à Tahaa. Le producteur lui travaille dans les plantations de vanille. Le préparateur, lui, s'occupe du séchage et éventuellement de la transformation de la gousse en poudre ou extrait.


Il faut savoir que la vanille est une orchidée. Sa culture est très délicate et assez technique car la fécondation de la fleur est pratiquée à la main ! Et oui ça ne se fait pas tout seul ! 

L'orchidée
Petite pose dans la vanilleraie
Vous comprenez donc pourquoi les gousses sont si chères. De plus, entre la fécondation et la récolte il se passe beaucoup de temps : 9 mois ! Une fois récoltées, les gousses sont mises à sécher au soleil. Ici, les gousses restent 4 jours maximums d'affiler au soleil avant de se "reposer" à l'abri à une température tempéré avant d'être de nouveau exposée.

Les séchoirs 
L'odeur est tout simplement enivrante !
La difficulté est qu'elle ne doit pas trop sécher sinon elle "brûle", elle grille ! Ce travail de séchage dure 4 à 5 mois. C'est un long travail qui dépends de la météo : ni trop de soleil, ni trop d'ombre (ce qui difficile lorsqu'il y a quelques jours de mauvais temps). Au fur et à mesure du séchage, il faut re-trier les gousses, une par une. C'est un long travail a faire quotidiennement et ça tous les jours de l'année. Alors qu'elles étaient mates lors de la récolte elles deviennent au fur et à mesure du séchage fripées et brillantes.


Elles sont encore et encore triées, calibrées et l'on prend son taux d'humidité. En tout cas, ici les producteurs doivent le faire et respecter un certain nombre de règles. Ces gousses de vanille seront ensuite exportées sur Tahiti et vers les grandes cuisines européenne. A noter que chaque pays a sa gousse type : certain pays souhaitent des vanille comprises en 16 et 18 cm, d'autre plus de 22 cm.


Les gousses ayant plus "grillé" ne sont pas vendables en l'état puisque non esthétiques. On en fera de la poudre ou de l'extrait naturel.

La vanille que l'on trouve en métropole (en grande surface notamment) sauf indication contraire provient de Madagascar, où elle est produite en masse. Les méthodes de séchage sont différentes et les gousses beaucoup plus sèches que celles que l'on trouve ici (indication : les gousses que l'on trouve en général en métropole ne sont pas souples, elles sont souvent "raides").

Quant à la saveur et l'odeur ... incomparable !

Enfin, petite astuce, rien ne vous oblige à ouvrir une gousse pour la cuisine. Pour un dessert par exemple, laissez la entière dans du lait par exemple, une fois le lait chaud, enlevez la gousse, rincez la et laissez la sécher. Vous pourrez ensuite reproduire cette opération jusqu'à 5 fois ! Autre possibilité, vous coupez la gousse en plusieurs morceaux dans un bocal et vous les recouvrez de rhum, et de temps en temps rajoutez-en car la vanille va se gorger de rhum... Après faites vous plaisir dans vos préparations culinaires !

mardi 21 octobre 2014

Tahaa : Tour de l'île et route traversière

Tahaa et son lagon. Source : Google Earth
Tahaa est située dans le même lagon que sa grande sœur Raiatea. Ici moins d'habitants : 4500 habitants sont répartis sur la côte qui compte 8 villages. Une route permet de faire le tour des 67 kilomètres de routes de l'île. Ici il est plus difficile de trouver une voiture de location. Certaines pensions en proposent directement à leurs clients. 

Lorsque nous avons décidé de faire le tour de l'île, nous avons immédiatement pensé à louer de nouveau un scooter. La seule agence de location de l'île, nous l'a apportée directement à la pension où nous nous étions installés.

C'était une fois de plus partie pour l'aventure. Et quelle aventure : très rapidement la météo s'est gâtée. Le vent et pluie sont venues assombrir le tableau ! Ce n'est pas particulièrement plaisant de découvrir l'île de cette manière. Malheureusement nous avons été contraint et forcés de ne pas faire beaucoup de photos. Et lorsqu'il a cessé de pleuvoir, la buée liée à l'humidité venait nous embêter sur les objectifs ! Mais il nous en fallait bien plus pour gâcher nos vacances !

Toujours est-il que nous avons tout de même su capter l’atmosphère qui régnait sur cette île. Nous sommes loin de l'agitation de Raiatea, qui est pourtant calme ! Ici encore plus de quiétude, le temps s'écoule sereinement, il n'y a plus de notion de temps qui passe. Elle a su garder une atmosphère villageoise, sans doute lié au fait qu'elle ne soit accessible que par bateau.

Route cotière
Le nombre de véhicules, cyclistes et piétons rencontrés est encore moins important. Là nous pouvons le dire, ils se comptaient sur les 10 doigts. Mais ici encore et toujours, les polynésiens nous saluent a notre passage.

L'île est tout aussi verdoyante que sa sœur mais elle impressionne un peu moins puisque plus "plate" (le point culminant se trouve à 598 mètres) toutefois de grande et profonde baie lui donne un côté majestueux.

Au cœur d'une baie
En longeant la côte sinueuse, nous passons devant d’immenses cocoteraies où l'on peut observer des milliers de petits trous dans le sol. Il s'agit de petits terriers creusaient par des crabes. Peu de polynésiens en mangent, ils sont surtout attrapés pour en faire des appas pour la pêche. La pluie faisant, des milliers de petits crabes s'aventurent sur la route ou à proximité. Nous les voyons, ils sont là partout, à "courir" en biais. Ces crabes sont appelés tupa.

Un tupa ! 
Ci est là, des séchoirs à coprah (article à venir) comme nous en avons vu sur Raiatea, puis de délicieuses odeurs parviennent jusqu'à nous : la vanille s’imprègne dans nos têtes. Cette délicate odeur nous suivra partout, car ici nous somme sur l'île vanille, un détour vers une plantation s'imposera à nous (article à venir également). 

Sur la portion ouest de l'île, il semble y avoir plus "d'animation" : c'est ici à Tapuamu qu'arrivent les cargos mixtes. A Tahaa comme sur les autres îles, tout vient par bateau. Lorsqu'un cargo arrive, un grand nombre de Polynésiens viennent sur le port, en attendant de récupérer les marchandises qu'ils ont préalablement commandées : planche en bois, machine à laver etc. Tout ce dont vous pouvez imaginez, tout proviens par bateau, ici la patience est le maître mot. En Polynésie on réapprend ce qu'est la patience et la débrouille. On s'adapte lorsqu'il n'y a pas telle ou telle chose de disponible dans l'immédiat. Ca fait également partie du plaisir de prendre le temps de vivre, ce que l'on croit faire en métropole mais non, ici cela prend tout son sens ...

Le port est animé quelques heures par semaine, le temps du chargement et du déchargement des cargos. Nous observerons ces rotations lors de notre départ de Tahaa, quelques jours plus tard. 

Puis la météo a changé, le soleil et le ciel bleu sont vite revenus. La luminosité est puissante et fait une nouvelle fois sortir les couleurs et les odeurs. 

Le village principal de l'île
Dans une baie


Faire le tour de Tahaa nous a également permis de nous rendre compte qu'ici non plus il n'y a pas de plage, mais il y a un grand nombre de motu autour de l'île où l'on peut sur certaine s'y prélasser. Nous avons également pu nous arrêter à une ferme perlière où l'on a découvert les secrets pour avoir une perle noire. La fameuse perle noire ! Là aussi, cela donnera lieu à un prochain article.

Après avoir fait une petite pause et déjeuner au bord de l'eau, en début d'après-midi nous avons décidé de faire une petite randonnée. Le propriétaire de la pension où nous logions nous a conduits à nord de l'île à Patio où démarre cette balade. Nous allons emprunter à pied la route traversière et ainsi rejoindre la pension située au sud.

En rouge : la route traversière. L'étoile : Notre pension. Source : Carte modifiée issue du Petit Futé
C'est une piste longue de 7 kilomètres qui est carrossable (4x4 uniquement). Nous longeons tout d'abord quelques habitations éparses avec des jardins qui débordent d'arbres fruitiers et colorés. 




Puis très rapidement nous marchons à travers la forêt. La vue est vite bloquée par les arbres. Dommage. Puis nous débouchons au col Vaitoetoe de là nous avons une vue dégagée sur la plus grande baie de l'île : la baie haamene (c'est d'ailleurs là que se trouve notre pension). 

Vue depuis le col Vaitoetoe
Nous rentrons tout doucement vers la pension, où nous profitons des derniers rayons de soleil sur notre terrasse avant d'aller dîner en amoureux et revivre ensemble les découvertes de la journée.


En résumé sur notre petit tour de l'île. Nous pouvons dire que chaque île a son caractère, son parfum. Tahaa, elle, embaume la vanille et respire l'authenticité polynésienne.



vendredi 17 octobre 2014

Tahaa : Journée découverte du lagon en pirogue

Motu vierge aux superbes plages de sable blanc, un lagon poissonneux avec des dégradés bleu-vert, baignades dans des eaux cristallines et snorkeling (masque/tubas) dans les jardins de corail... Il n'en faut pas beaucoup plus pour avoir envie d'y aller. N'est ce pas ?

Il faut savoir que Tahaa et Raiatea partage le même lagon, c'est unique en Polynésie ! A l'origine les deux îles n'en formaient qu'une. Une légende évoque un Dieu qui de colère aurait tapé du poing sur le sol, séparant en deux l'île unique et formant alors Raiatea et Tahaa, tel que nous les connaissons aujourd'hui.

Pour notre première journée sur Tahaa, nous avons donc décidés de faire le tour de l'île en pirogue. Ce jour là, il faisait un ciel bleu, sans un seul petit nuage ce qui ici est extrêmement rare ! Bleu, bleu, bleu, tout de bleu : le ciel, la mer et même la pirogue ! Du bleu plein les yeux !



Rémi a pris ses appareils photos et objectifs, car paysages sublimes en vue : nager parmi les coraux et motu privé. Marie, elle, était chargée des t-shirt anti-UV, de la crème solaire (beaucoup beaucoup), masques/tubas et chaussures pour aller dans l'eau.

A notre premier arrêt dans le lagon, nous avons plongé et nagé avec des raies, elles venaient de partout et s'approchaient tout près de nous. Puis très rapidement des requins à pointe noir sont venus nous rejoindre. Toujours si fascinants de les voir si proche de nous, leurs regards si hypnotisant.


Requin en vue !
Repos avec vue sur Raiatea

Plus loin, un fabuleux jardin de corail nous attends. Le plus beau que l'on ait vue jusqu'à présent : du rouge, du mauve, du jaune, du bleu, partout des couleurs. Des poissons de toutes sortes, des oursins et des concombres de mer parmi les milliers de patates de corail. Malheureusement il n'est pas toujours possible de montrer la réalité en photos (courant, couleur et bien sur les poissons se cachent).


Vers 13h, nous sommes arrivés sur un motu privé pour y déjeuner.



C'est les pieds dans un sable chaud que nous avons mangé a volonté : poissons cru au lait de coco, poulet, pâte, riz, épinards, fruits et gâteaux de coco. Rémi et Marie en ont profité pour visiter un peu le motu avant de repartir sur la pirogue.



L'après-midi, même programme que le matin, avec pour fond : Bora Bora avec son allure toute particulière. Splendide !

Bora Bora
Tahaa et son lagon
Le seul hôtel de luxe de Tahaa ... Entre 800 euros et plus de 1500 euros la nuit
Nous avons remonté un motu à pied, on suivait le "guide". Le retour s'est fait dans l'eau. Nous étions entre deux motus, à l'endroit même où il y a une passe, les courants entrants sont assez puissants pour nous porté sans a avoir a faire aucun mouvement. Il fallait être prudent, puisqu'il y avait pas mal de patates de corails. C'était une superbe expérience : sentir la force de l'eau nous transporter sur plus de 200 mètres sans a avoir a bouger bras/jambe, juste la tête pour nous diriger plus facilement. En plus de ça, un beau spectacle s'offrait une fois de plus : des couleurs vives, des poissons de toutes sortes. C'était tout simplement génial ! Rémi a décidé de filmer notre progression dans l'eau, parce qu'avec le courant il n'aurait pas pu réaliser de jolie photo. Malheureusement nous manquons de débit pour vous faire partager les vidéos (10 secondes de vidéo ça met 6h à télécharger sur le blog et en perdant en qualité alors imaginez quand c'est beaucoup plus ... Nous cherchons actuellement une solution !).


Puis nous sommes rentrés en bateau jusqu'à la pension, en étant heureux d'avoir pu réaliser une activité de plus et surtout de toute beauté. Nous revenons de cette journée chargés de merveilleux souvenirs ...

Bora Bora avec la fameuse passe au courant entrants